Engrais : "J’ai acheté la moitié de ma solution azotée dès avril 2022"
Damien Bonhomme est installé en polyculture élevage sur 220 ha à Colombey-les-Deux-Églises et Gillancourt, en Haute-Marne. Il a anticipé ses achats d’engrais pour sécuriser sa fertilisation au printemps prochain.
Damien Bonhomme est installé en polyculture élevage sur 220 ha à Colombey-les-Deux-Églises et Gillancourt, en Haute-Marne. Il a anticipé ses achats d’engrais pour sécuriser sa fertilisation au printemps prochain.
"Sur les achats d’engrais, nous sommes complètement tributaires de la situation internationale. Pour ma part, j’ai travaillé en confiance avec mon organisme stockeur, Sepac Compagri, ainsi qu’avec mon prestataire d’aide à la décision Piloter sa ferme pour anticiper au maximum. Fort de l’expérience de 2021, dès le printemps, en avril 2022, j’ai acheté la moitié de ma solution azotée à 450 €/t. Je n’ai pas encore été livré mais je n’ai pas d’inquiétude sur ce point.
Pour le reste, je vais me pencher très prochainement sur le sujet avec mon technicien, et je voudrais notamment étudier des solutions moins chères que le sulfate ammonium. Pour les engrais de fond, c’est plus facile car nous avons une activité d’élevage laitier sur la ferme qui génère du fumier. On peut donc fertiliser une grande partie de l’assolement avec cette matière organique.
Plus que jamais lors de la prochaine campagne, je serai attentif aux conditions d’application des produits. Pour autant, je ne compte pas rogner sur les passages en blé pour assurer un niveau de protéines correct ainsi que mes revenus futurs."
220 ha de SAU dont 160 ha de grandes cultures et le reste en prairies permanentes et temporaires.