Pomme de terre
UNPT : « l’Europe, une chance »
Comme annoncé précédemment dans FLD Hebdo, le Congrès de l’UNPT aura lieu les 4 et 5 février à Strasbourg, ville européenne par excellence. D’ailleurs, la localisation n’a pas été choisie par hasard : l’Europe sera au cœur des débats.
Comme annoncé précédemment dans FLD Hebdo, le Congrès de l’UNPT aura lieu les 4 et 5 février à Strasbourg, ville européenne par excellence. D’ailleurs, la localisation n’a pas été choisie par hasard : l’Europe sera au cœur des débats.
Après la journée du 4 réservée aux délégués UNPT, les congressistes pourront assister le 5 à une présentation de la filière pomme de terre Grand-Est, le rapport d’activité et les orientations UNPT… Et à la traditionnelle table ronde qui aura cette année pour thème : “L’Europe, une chance pour la pomme de terre de France !”. « Avec un point d’exclamation et non un point d’interrogation car à l’UNPT nous sommes des Europhiles convaincus !» , précise Arnaud Delacour, président, en conférence de presse le 21 janvier. Pour l’UNPT, l’UE est une chance de quatre points de vue. Une chance géographique, car la France est positionnée au cœur de la zone NEPG, au carrefour entre le Nord et le Sud, et à proximité des ports. Une chance culturelle, avec un modèle de production respectueux des attentes des consommateurs et des exploitations, familiales à taille humaine. Une chance économique : protection contre les concurrences déloyales et aide à la conquête des marchés extracommunautaires. Et une chance politique. « L’UE pèse au niveau de l’OMC. Heureusement qu’on a l’Europe derrière nous dans certains dossiers de règlements de différends. » Mais derrière chaque chance se cachent des menaces et des challenges : du retard dans le Grand Canal, recherche des prix bas de certains marchés, une pression souverainiste. « On pense que les élections européennes qui arrivent vont donner une direction à l’agriculture. On va aller soit vers une Pac qui va se détricoter et une renationalisation des agricultures, soit une Pac et une agriculture harmonisées », résume Arnaud Delacour.