Un bon repas vaut mieux qu’un mauvais contrat

C’est le numéro que tout le monde attend. Celui des leaders du commerce des fruits et légumes. Cette année est un peu particulière, elle reprend les chiffres d’affaires en 2009, une année que tout le monde cherche à oublier, à glisser sous le tapis. Alors, pour vous soutenir, nous avons décidé de parler du bien manger, du bien boire. Car, on ne le dira jamais assez : un bon repas entre amis, en famille, ce n’est que du plaisir. Oublions ici, les rancœurs familiales pour profiter au mieux d’un moment aussi important que le repas ! Aussi, en pleine révolution et cacophonie autour de la commercialisation de nos chers f&l, la filière pour lutter contre tous ces pièges, aurait en effet une belle carte à jouer en surfant sur ce patrimoine cher à nos cœurs, et désormais inscrit à l’Unesco : le repas à la française. Pour cela, nous avons fait appel à Alain Drouard, historien spécialiste de l’alimentation. Avec son regard acéré, un brin cynique, il nous rappelle non sans malice que la France, oui c’est la gastronomie, mais elle est aujourd’hui le deuxième pays consommateur de pizzas au monde et l’un des territoires les plus rentables de McDo… Une remarque que confirme notre dossier sur la restauration hors foyer (un repas sur cinq serait pris à l’extérieur par les Français !). Mais Alain Drouard souligne ici l’importance politique et donc économique d’une telle inscription. Alors, à l’heure où la cuisine a envahi la blogosphère, les programmes télé… Où marmiton.org fait partie des incontournables des cuisiniers en herbe, et même si cette reconnaissance paraît loin de la réalité, elle peut servir à toute une panoplie de messages autour du plaisir de consommer des f&l et de tout ce qui compose un repas. A l’heure où d’autres surfent sur la proximité. C’est ainsi à Toulouse que nous posons notre regard sur les “nouveaux concepts” des enseignes et au Maghreb sur la présence croissante des grandes enseignes de la distribution. Mais attention, cette proximité, ce retour au local, ne va pas sans heurts pour certaines spécificités de marché.
Alors, même s’il semble curieux d’avoir inscrit dans la panoplie de l’immatériel ce rituel “so frenchy”… Comment la bonne chère, le bon vin peuvent-ils être immatériels ? Encore plus quand il est écrit que l’apéritif et le digestif font partie de ce rituel ?
Une seule chose à dire : Trinquons à cette nouvelle année, que je vous souhaite à tous riche de succès.