Languedoc-Roussillon
“Sud et Bio” s’attachera à définir l’axe stratégique du contrat de filière Agir Bio
A la faveur de la 3e conférence de l’agriculture biologique – organisée par le Conseil régional Languedoc-Roussillon –, une nouvelle association a vu le jour. “Sud et Bio” est la résultante de la dynamique impulsée par les acteurs de la filière AB en Languedoc-Roussillon et encouragée par l’Etat. Cette association interprofessionnelle réunit les professionnels de la production, de la transformation, de la mise en marché et de la distribution des produits biologiques. Son rôle sera de développer et sécuriser l’approvisionnement régional des entreprises, de positionner la filière régionale sur des marchés en croissance notamment pour les fruits et légumes, enfin de promouvoir la filière biologique dans les circuits de distribution de proximité et sur les marchés à l’international. Dans les semaines à venir, les acteurs de “Sud et Bio” s’attacheront à définir l’axe stratégique du contrat de filière Agir Bio. Ce contrat – adopté lors du Conseil régional du 22 décembre 2010 – a pour but de rapprocher les producteurs et les entreprises. Des dispositifs et des modalités d’accompagnement ont été mis en place pour chaque acteur de la filière. Dans ses grandes lignes, le contrat de filière Agir Bio prévoit le développement de nouvelles filières de production, le renforcement de l’appui aux nouveaux producteurs bio, des projets stratégiques d’entreprises et leur rapprochement pour un regroupement de l’offre, des programmes d’expérimentation, etc. « En tête des territoires français qui ont fait le choix de l’agriculture biologique, le Languedoc-Roussillon témoigne de sa capacité à s’inscrire dans une démarche de développement durable, a indiqué Christian Bourquin président du Conseil régional. La Région encourage et accompagne cette dynamique. » En chiffres, le Languedoc-Roussillon se situe au 2e rang français pour l’importance de la surface dédiée à l’agriculture biologique : 60 602 ha, soit 6,4 % de la surface agricole utile (SAU) contre une moyenne de 2,4 % au niveau français. Selon les chiffres de l’Agence bio, le taux de conversion des exploitations a été de 27,9 % en 2009.