Reportage en images
[Salon de l'agriculture] En formation de juré pour le Concours général agricole sur le piment d'Espelette AOP







Dans le cadre du Concours général agricole (CGA), qui récompense les meilleurs vins et produits agricoles lors du Salon de l’agriculture – le fameux sticker « feuille de chêne » –, les organisateurs proposent aux futurs jurés des formations de « perfectionnement à l’évaluation sensorielle ».
FLD a suivi celle sur le piment d’Espelette AOP, le 25 janvier à l’Inao (Montreuil, Seine-Saint-Denis). Cette journée était la deuxième formation Piment proposée aux jurés du Concours général agricole, la première ayant eu lieu il y a deux ans. Dispensée par l’Inao avec le concours du Syndicat de défense du piment d’Espelette AOP, elle est financée par le Concours général agricole.
Les formations des jurés consommateurs représentent chaque année un effort financier important de plus de 100 000 € pour le Concours général agricole. Cela participe à la crédibilité des médailles et à la volonté du Concours de donner du poids à la parole des consommateurs dans ses jurys.
Le CGA, un coup de pouce pour les produits
Le piment d’Espelette AOP se présente sous trois formes : entier pour la transformation, en corde et en poudre – la forme « noble » et la plus demandée. Cela fait plus de quinze ans que le piment d’Espelette AOP en poudre est inscrit au Concours général agricole. « Nous avions beaucoup insisté auprès du CGA, nous avions prouvé l’intérêt de la démarche avec des concours locaux, explique Ramuntxo Lecuona, producteur à Espelette et ancien président du syndicat de défense. Le Concours général agricole est important pour la visibilité du produit et l’image globale de la filière. Il n’y a pas forcément de valorisation sur le prix mais à l’export, ça peut ouvrir des marchés, avec des acheteurs étrangers – japonais par exemple – qui ne veulent que des produits et vins médaillés. »