Pourquoi la banane de Guadeloupe et de Martinique se met au street art ?
Nouvelle opération de communication de la Banane de Guadeloupe et de Martinique : afin de sensibiliser le grand public à la faune et flore très riche dans les bananeraies antillaises, l’artiste LOUYZ réalise un immense trompe-l’œil au cœur de Paris. Deux animations accompagnent le dispositif.
Nouvelle opération de communication de la Banane de Guadeloupe et de Martinique : afin de sensibiliser le grand public à la faune et flore très riche dans les bananeraies antillaises, l’artiste LOUYZ réalise un immense trompe-l’œil au cœur de Paris. Deux animations accompagnent le dispositif.
La banane de Guadeloupe et de Martinique se met au street art. Une belle façon de sensibiliser le grand public à la biodiversité dans ses bananeraies. Le trompe-l’œil de l’artiste LOUYZ présente une bananeraie semblant sortir du mûr, avec des animaux typiques des Antilles disproportionnés et colorés. Réalisé sous les yeux des passants du 12 au 16 juin, il restera en place au moins jusqu’au 28 juin.
« Il s’agit avec ce projet de représenter la biodiversité dans nos bananeraies, reflet des pratiques agroécologiques de nos producteurs », explique Audrey Ktourza, chef de groupe marketing à l’UGPBAN (Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique).
Quel relais sur Instagram ?
Ce projet artistique s’accompagne d’une double animation, avec un QR code sur le panneau publicitaire intégré à la fresque renvoyant à jeu concours dédié aux Franciliens (à gagner : des colis de Bananes de Guadeloupe & Martinique, soit 100 bananes par colis, à récupérer chez les primeurs partenaires).
Et pour élargir à l’ensemble des consommateurs, un relai sur les réseaux sociaux : la fresque achevée sera prise en photo et découpée en six blocs, postés sur Instagram. Chaque bloc permettra un zoom et des explications sur cette faune riche des Antilles. Cette animation s’accompagnera aussi d’un autre jeu concours (à gagner : 1 voyage pour 2 en Guadeloupe ou Martinique, des fleurs exotiques et des packs plage).
Quels animaux des bananeraies figurent sur la fresque ?
LOUYZ, avec son acolyte Vincent, fait apparaître lézard, colibri, papillon et hylode (grenouille chanteuse), quatre représentants de la biodiversité des bananeraies antillaises. Un monde que l’artiste connaît et apprécie.
« C’est une fresque que j’aurai pu faire de moi-même, avec les feuilles de bananes, les lézards, souligne-t-elle. Il y a eu une vraie collaboration entre l’UGPBAN et moi, pour mêler mon univers et leurs idées et aboutir à une maquette. » Pierre Monteux, directeur de l’UGPBAN, évoque lui « une affection commune pour la nature et les lézards, revenus fortement dans nos bananeraies ».
Une peinture écoresponsable pour représenter des bananeraies agroécologiques
Situé à Paris 3e, sur le bâtiment au croisement entre rue du Temple (n°197) et le passage Sainte-Elisabeth, il s’agit d’un écrin avec un panneau publicitaire déroulant dédié aux projets d’affichage et appartenant à la Ville de Paris. « Ce quartier des Arts et Métiers est en plein cœur de Paris, à deux pas de la place de la République. C’est un quartier très cosmopolite et on voulait s’adresser à tous les publics, tous les âges », explique Audrey Ktourza.
Sur 100 m2, près de 15 L de peinture seront nécessaires au total. LOUYZ réalise elle-même ses mélanges de couleur et peint aux pinceaux. La peinture, acrylique à l’eau sans solvant et sans odeur, est écoresponsable (notée A+).