Aller au contenu principal

Pistaches de France, une marque collective lancée sur le salon med’agri

Le syndicat France Pistache et l’association Pistache de Provence présentent Pistaches de France, une nouvelle marque collective pour la pistache française. L’objectif est de valoriser cette pistache française par rapport à ses concurrentes.  

André Pinatel, président de France Pistaches et Olivier Baussan, président de Pistache de Provence présentant la nouvelle marque collective Pistaches de France le 15 octobre 2024 sur salon med’agri à Avignon dans le Vaucluse.
André Pinatel, président de France Pistaches (à droite) et Olivier Baussan, président de Pistache de Provence (à gauche) ont lancé la marque collective Pistaches de France lors du salon med’agri à Avignon dans le Vaucluse.
© Caroline Maréchal

Pistaches de France : c’est sous cette marque collective que la pistache récemment réintroduite en Provence se rêve déjà un bel avenir. Cette nouvelle filière de pistaches françaises a produit 200 kg cette année, un volume voué à évoluer. « Nous avons aujourd’hui plus de 120 adhérents sur tout l’arc méditerranéen français ainsi qu’en Corse, se réjouit Benoît Dufay, chargé de mission au syndicat France Pistache.

Lire aussi : Pistache : pourquoi la Turquie devrait avoir une récolte record ?

Un retour de la pistache en Provence plébiscité

Présente en Provence au XVIIe siècle, la pistache avait complètement disparu de cette région. Mais c’était sans compter sur l’intuition de deux hommes, Olivier Baussan, fondateur de l’Occitane et André Pinatel exploitant agricole à la retraite qui se sont penchés sur la réintroduction de la culture de la pistache en 2021 en créant le syndicat France Pistache, auquel la région PACA et les Chambres d’agriculture n’ont pas tardé à s’intéresser. « Avec le réchauffement climatique, nous sommes à l’écoute de toutes les alternatives qui pourraient se développer sur le territoire : pistaches, amandes, cerises, grenades, truffes… afin de favoriser une polyculture pérenne et rémunératrice pour les agriculteurs, souligne Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture du Vaucluse. Le pistachier est un arbre résistant à la chaleur et au froid tout en ne demandant que peu d’eau semble s’acclimater parfaitement à notre région ».

Lire aussi : Changement climatique : des producteurs ont déjà pris le virage de la diversification

La pistache constitue une diversification intéressante

Les nouveaux producteurs de pistaches français se félicitent de la promesse de valorisation de ce produit qui peut s’épanouir sur des terres devenues plus difficiles à cultiver avec la sécheresse. La pistache pourrait constituer, dans un proche avenir, un complément à leur activité de vigne, de maraîchage ou d’arboriculture.

Le 12 juillet dernier, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a mis en place un « Plan Pistache », un plan régional de soutien à la filière pistache. Il vise à accompagner et à structurer la filière pistache et est doté de 100 000 euros.

Aujourd’hui, le syndicat France Pistache compte 230 hectares créés, mais seulement 5 cultivateurs en production cette année.  En effet, un pistachier ne se récolte pas avant 6 années minimum après sa mise en terre. Plusieurs variétés ont été plantées, chacune ayant leurs spécificités organoleptiques et physiques.

« Sur les 200 kg récoltés cette années nous avons sollicité les grands chefs pour des dégustations et les retours sont déjà enthousiastes », confie Olivier Baussan, président de l’association Pistache de Provence, laquelle ambitionne de proposer à terme les pistaches françaises comme un produit premium, avec différents crus pour différents terroirs.

André Pinatel, président de France Pistaches (à droite) et Olivier Baussan, président de Pistache de Provence (à gauche) ont lancé la marque collective Pistaches de France lors du salon med’agri à Avignon dans le Vaucluse.

Les plus lus

des boîtes de conserve sur une ligne dans une usine de légumes en conserve
Quel est le seul légume en conserve qui a observé une croissance des ventes en 2024 ?

L’Unilet, l’interprofession française des légumes en conserve et surgelés, vient de publier les chiffres 2024. Après une année…

Cinq personnes débattent sur un salon. avec un écran géant en arrière fond
Abricot : à quoi s’attendre pour la récolte européenne 2025 selon les prévisions de Medfel ?

Le salon Medfel a fait le point sur les récoltes d’abricot en France, en Italie, en Espagne et en Grèce. Les quatre pays…

Guerre des prix et origine des fruits et légumes : Lidl et les distributeurs en ligne de mire

D’un côté, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France attaque directement Lidl sur les prix pratiqués « depuis…

Quatre personnes présentent des prévisions de plantation sur un salon
Melon : à Medfel, une baisse inédite des surfaces est annoncée pour 2025

Les trois bassins de production de melons que sont la France, l'Espagne et le Maroc sont concernés par la baisse de surfaces.…

<em class="placeholder">camerise</em>
« Quand j’ai commencé à produire de la camerise, j’ai dû tout expérimenter »

Producteur de petits fruits dans les Vosges, Damien Balland s’est lancé dans la culture de la camerise. Une espèce rustique,…

tranches de melon charentais
Prix du melon : accord oral des enseignes à « ne pas dégainer à 0,99 € » en 2025

L’AIM poursuit ses travaux pour mieux valoriser le melon et endiguer la perte des surfaces. A Medfel, l'interprofession a…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes