Nouveau centre formation pour le commerce alimentaire
Le commerce de proximité dans les métiers de l’alimentation se dote d’un nouveau centre de formation qui ouvrira ses portes dans le XVIIIe arrondissement de Paris en septembre prochain. Le CIFCA (Centre interprofessionnel de formation des commerces de l’alimentation), est le fruit d’un engagement collectif regroupant la Fédération nationale de l’épicerie (FNDE), l’Union nationale des syndicats de détaillants en fruits et légumes et Primeurs (UNFD) et la Fédération nationale des détaillants en produits laitiers. Ces organisations professionnelles souhaitent ainsi contribuer à la pérennité des métiers de l’alimentaire en favorisant l’accès des jeunes à une formation de référence dans le secteur. Initialement situé dans le Xe arrondissement, le CIFCA, accueillait jusqu’à aujourd’hui 180 élèves en alternance. Les nouveaux locaux, qui s’étendent sur 1 800 m2 offriront dès la rentrée un cadre fonctionnel et moderne à 300 apprentis et stagiaires. L’établissement continuera de délivrer des CAP et BEP vente, des Bac Pro de vendeur spécialisés en crèmerie-fromagerie, épicerie, fruits et légumes. L’agrandissement et la modernisation autoriseront désormais également la formation continue de salariés ou de responsables d’entreprises à la recherche de perfectionnement. Doté d’équipements informatiques et audiovisuels, d’un centre de documentation et d’une cafétéria, le CIFCA nouvelle version constituera également un terrain d’expérimentation pour se confronter à la réalité du métier grâce à deux magasins reconstitués, l’un dédié à l’épicerie et aux fruits et légumes, l’autre plus particulièrement destiné aux produits laitiers et au vin. La rénovation du bâtiment, encore en cours, a été rendue possible grâce au financement conséquent de la région. Ainsi, le Conseil Régional d’Ile-de-France a pris en charge plus de la moitié des 4,3 MEUR qu’ont coûtés l’ensemble des travaux et espère par cet investissement favoriser l’insertion professionnelle, contribuer efficacement au maintien et à la reprise de l’activité commerçante de la capitale tout en dynamisant un quartier qui connaît de nombreuses difficultés. Des liens particuliers et des stages sont d’ailleurs envisagés avec le tissu commerçant local, notamment avec le marché couvert de l’Olive.