Inflation et fruits et légumes : les circuits courts sont-ils moins chers que la GMS ?
La récente étude d’UFC Que Choisir tendrait à montrer que la vente en circuit court offrirait des prix moins onéreux que ceux de la grande distribution.
La récente étude d’UFC Que Choisir tendrait à montrer que la vente en circuit court offrirait des prix moins onéreux que ceux de la grande distribution.
Les fruits et légumes sont-ils plus ou moins chers en GMS ou en circuit court ? Entre le 26 novembre et 12 décembre 2022, UFC Que Choisir a mené l’enquête dans 63 départements français pour répondre à cette question. Les résultats de cette enquête sont parus dans le numéro d’avril de la revue de l’association de consommateurs.
Lire aussi : L’UFC-Que Choisir lance une carte interactive des circuits courts
L’UFC Que Choisir a visité 406 points de vente en circuit court (commerces physiques, proposant au moins 70% des fruits et légumes issus de circuits courts). Et parallèlement, elle a procédé à des relevés de prix en ligne de sept enseignes de distribution (Auchan, Carrefour, Casino, Cora, E.Leclerc, Intermarché, Système U). L’enquête a porté sur un panier de 17 fruits et légumes français, en bio et en conventionnel.
Le bio moins cher en circuit court
L’étude montre que le panier conventionnel est au même prix en GMS et dans les magasins en circuits courts. Dans le cas d’un panier bio, le prix moyen serait 15% inférieur en circuits courts que dans les enseignes de la grande distribution. L’UFC Que Choisir relève par ailleurs que, sur les produits issus de l’agriculture biologique, la grande distribution appliquerait une marge de 25% alors qu’en circuits courts la différence de prix entre produits conventionnels et bio est seulement de 9%.
Cependant, tout semble dépendre aussi du produit considéré : selon l’association de consommateur, l’ail et l’oignon sont entre 13% à 20% plus chers en GMS alors que les carottes ou les poireaux sont entre 10% à 20% plus couteux en circuit court.
Selon Agreste, 53 % des producteurs bio commercialisent via une filière courte contre 19 % des exploitants conventionnels