Marque Tomate de Marmande : « une plus-value commerciale sur le produit fini »
Des opérateurs locaux ont adopté la marque Tomate de Marmande, pour produire et valoriser purées, sauces, concassés, concentrés et autres jus. Avec en ligne de mire, l’obtention d’une IGP.
Quelque 30 000 tonnes de tomates, dont 1 700 tonnes en bio, produites sous la marque Tomate de Marmande et destinées à l’industrie, ont été récoltées cette année. Et ce, en dépit de conditions climatiques difficiles, faisant chuter cette production de près de 25 % par rapport aux volumes attendus. En dépit de cette campagne éprouvante, les transformateurs de ce produit phare du territoire marmandais en sont convaincus : la marque Tomate de Marmande offre une réelle valeur ajoutée, non seulement pour les consommateurs en quête de produits locaux mais aussi pour tous les acteurs de la filière.
« Cette marque valorise le travail des agriculteurs et leur procure une meilleure rémunération grâce à une plus-value commerciale sur le produit fini », indique Camille Joseph, technicienne de production à Terres du Sud. En témoigne, souligne-t-elle, l’attrait grandissant pour ce produit, illustré par l’arrivée de nouveaux producteurs, chaque année.
Défendre le terroir local
Pour Jean-Christophe Couzin, directeur des Jus du soleil, elle répond à la forte attente de consommateurs pour des produits issus du terroir et conscients de l’importance de soutenir une agriculture locale. « D’autant plus que le travail réalisé avec l’amont de la filière, permet de garantir que les tomates récoltées, après des contrôles stricts de qualité, sont prêtes à être transformées dans les meilleures conditions ».
La Tomate de Marmande fait partie intégrante de l’offre de produits de Lucien Georgelin, fondateur de l’entreprise éponyme, notamment dans ses sauces et plats cuisinés. Celui-ci constate également cette demande croissante pour des produits de qualité et de terroir. « Cela ne fait que confirmer l’importance de la marque Tomate de Marmande. Nous devons continuer à faire évoluer cette distinction, avec l’IGP comme objectif, afin de préserver et de promouvoir ce produit ».
Et Laurent de Vaujany, directeur de la branche fruits et légumes de Terres du Sud, d’ajouter : « Les retours des acheteurs montrent que les consommateurs sont en quête de transparence sur la qualité des produits qu’ils consomment et sur leur impact environnemental. » D’ailleurs, la coopérative et ses adhérents cherchent à développer des techniques agronomiques toujours plus économes et durables, notamment en matière de désherbage et d’irrigation.