Belgique
[ Coronavirus Covid-19] Belgique : Mabru en première ligne pour le retour des marchés bruxellois
Les marchés de plein vent sont de nouveaux autorisés en Belgique. Dès le début du confinement, le marché de gros de Bruxelles s’est pleinement investi dans le dossier.
Les marchés de plein vent sont de nouveaux autorisés en Belgique. Dès le début du confinement, le marché de gros de Bruxelles s’est pleinement investi dans le dossier.
Les marchés de plein vent belges ont rouvert lundi 18 mai. La Première ministre Sophie Wilmès l’avait annoncé le 13 mai. Dans la capitale, Bruxelles, l’annonce a été accueillie avec soulagement. Les marchés de rue avaient tous fermé abruptement à la mise en place du confinement, mi-mars. Mabru, le marché de gros bruxellois, est monté au front pour leur réouverture. « Au fur et à mesure de la durée du confinement, je me suis aperçu que les marchés de rue étaient peu représentés au nouveau politique, explique Laurent Nys, directeur. Le marché matinal, principal fournisseur de ces commerçants, était tout à fait légitime pour travailler à leur réouverture. »
Ce fut un travail au long cours – prise de position dans les médias, rencontres avec les décideurs – mais le message est finalement passé. « Nous avons travaillé de concert avec Denis Ducarme, ministre fédéral de l’Agriculture et des Indépendants, à un protocole de réouverture, proche de ce qui a été fait en France. La bonne nouvelle supplémentaire a été la possibilité d’installer 50 commerçants par marché, au lieu de 15, ce qui était prévu au début », note Laurent Nys.
Depuis le confinement, l’activité de Mabru n’a pas trop souffert, elle a même a été forte. « La chance du marché matinal est de disposer d’un fort maillage de commerces de proximité qui viennent exclusivement s’y approvisionner, ce à quoi il faut ajouter le travail avec la grande distribution. Du coup, cela a permis d’éponger les pertes liées à la fermeture des restaurants et d’enregistrer une très bonne activité au début du confinement, analyse Laurent Nys, Aujourd’hui, il y a trois cas de figure sur le marché : les spécialistes de la RHD qui souffrent particulièrement, certains grossistes qui ont réussi à maintenir leur chiffre d’affaires entre 60 % et 70 % pendant la période et d’autres qui ont enregistré de fortes hausses, de 150 %, voire 200 %. Je pense ici aux grossistes en produits ethniques. »