Lutter contre le gel de printemps
Le moment du déclenchement de la lutte anti-gel est la clef d’une protection efficace. Le débourrement et la période de floraison devenant de plus en plus précoces, le choix de son mode de protection reste primordial.
Le moment du déclenchement de la lutte anti-gel est la clef d’une protection efficace. Le débourrement et la période de floraison devenant de plus en plus précoces, le choix de son mode de protection reste primordial.
Les gelées printanières survenant lors de la période de pré-floraison, de floraison ou de nouaison des fruitiers peuvent avoir un impact dramatique sur les résultats économiques des vergers de pêchers. Or, périodiquement, elles occasionnent des dégâts sur les vergers, comme en 1998, 2003, 2008 et 2013. De plus, depuis de nombreuses années, on constate un décalage de la période floraison vers la précocité. « Ce décalage d’ordre génétique s’explique par la volonté des hybrideurs de créer des variétés de plus en plus précoces à fort potentiel de calibre en début de saison. Ces variétés sont donc de plus en plus susceptibles de subir des dégâts de gel », précise Christian Hilaire, du Ctifl. Mais avant de choisir un système anti-gel, il est nécessaire de connaître les conditions climatiques propres au verger. Les bourgeons à fleur n’ont en effet pas la même sensibilité selon la variété, les modes de conduite (forme basse ou haute) et leur positionnement dans l’arbre. L’environnement (haies, cultures voisines) influence aussi le microclimat. A l’installation du verger, dans des situations de parcelles gélives, des mesures de lutte passive peuvent être mises en place : choix de variétés à floraison tardive, implantation de vergers hauts, plantation de haies pour éviter l’arrivée d’air froid, favorisation de l’évacuation de celui-ci en aval des vergers.
Lire la suite dans le numéro 347 de Réussir Fruits & Légumes