univers tomate
L’univers tomate revient en force dans les étals

En mai, les consommateurs, lassés des produits hivernaux, commencent à exprimer une forte demande de produits estivaux. Dans cette optique, l’univers tomate connaît un regain d’intérêt très important à cette époque. L’ensemble de l’univers tomate représente plus de 11 % du chiffre d’affaires généré par le rayon fruits et légumes en mai. Pour optimiser les ventes de cet univers essentiel, l’heure est venue de lui accorder une part croissante dans les linéaires et les assortiments.
La serre, un écosystème à part entière
La tomate est majoritairement produite en serre, hors sol. Les substrats qui remplacent la terre sont de la fibre de noix de coco ou de la laine de roche. Renouvelés à chaque culture, ils sont ainsi exempts de maladies des sols, qui attaquent la partie racinaire de la plante. Ainsi, les traitements de la terre sont évités. De plus en plus souvent, la serre est considérée comme un écosystème à part entière, dans laquelle le producteur régule des équilibres de population d’insectes. La lutte biologique intégrée fait appel à l’observation et à la quantification des espèces nuisibles à la plante, d’une part, et d’auxiliaires d’autre part. Les insectes auxiliaires sont des prédateurs naturels des ravageurs des cultures. Le producteur, par des lâchers au moment opportun (quand la plante est menacée par l’accroissement d’un ravageur), préserve le rendement des cultures. La sélection des plants, outre les qualités commerciales des fruits produits, prend en compte les résistances naturelles aux maladies.
Une meilleure présentation
L’assortiment en tomates doit être conséquent à cette période. L’offre produit, faite au détaillant par ses fournisseurs, l’est encore plus. Ronde, en vrac ou en grappe, côtelée, allongée, cerise ou cocktail, de toutes les couleurs, de tous les calibres, de type ancien revenu à la mode… Il y en a pour tous les goûts et tous les pouvoirs d’achat. Pour aider le consommateur à s’y retrouver, il s’agit de lui donner des repères. Pour cela, l’univers doit être regroupé sur le rayon. Au sein même de l’univers, une double segmentation par besoin et par calibre peut convenir : les rondes (vrac et grappe), les allongées gustatives, les types anciens qui correspondent à une consommation en salade ; les petits calibres (cerises et cocktails) utilisés en snacking ; et les tomates à cuire (côtelées et autres allongées).
Une information complémentaire sur la qualité gustative des références peut aider le consommateur à faire son choix et à valoriser un grand assortiment : sucrées, acidulées, fermes, juteuses, etc.