Les « superfruits » à l’honneur au Medfel
Le Medfel, rendez-vous d’affaires perpignanais de la filière, a mis en avant cette année les « superfruits » lors des trois jours de salon.
Le Medfel, rendez-vous d’affaires perpignanais de la filière, a mis en avant cette année les « superfruits » lors des trois jours de salon.
Kaki, grenade, kiwi et myrtilles étaient les produits à l’honneur du Medfel 2019, qui a eu lieu du 24 au 26 avril à Perpignan. La consommation de ces « superfruits » est devenue tendance, tirée vers le haut par les bienfaits qui leur sont attribués. Mais ces quatre produits ont des statuts bien différents, comme l’ont exprimé les intervenants d’une table ronde qui leur était consacrée. Le plus connu d'entre eux, le kiwi, est le sixième fruit le plus consommé en France. « Depuis les années 1970, on est passé de 0 à 80 000 tonnes consommées », indique Adeline Gachein, directrice du Bureau interprofessionnel du kiwi (BIK). Le BIK souhaite continuer à communiquer sur l’aspect santé du kiwi, qui « apporte beaucoup de nutriments en une seule prise dans la journée ».
Le kaki facile à consommer
Le kaki n’a pas connu la même trajectoire que le kiwi. Il est connu depuis longtemps, mais était peu apprécié. Pour Jean-Luc Angles, président d’Anecoop France, « le kaki est le kiwi d’il y a trente ans. C’est un fruit facile à consommer, sans noyau ni pépin, qui arrive sur le marché d’octobre à janvier, une période de l’année avec moins de concurrence des autres fruits. Et il correspond aujourd’hui au goût des consommateurs ». Selon le spécialiste, l’Espagne produira plus de kakis que de nectarines à l’horizon 2022, tandis que la production française est confidentielle. Chez Anecoop, la grenade n’a pas du tout le même poids que le kaki (15 000 t contre 200 000 t). « Mais c’est un produit qui devient tendance », précise Jean-Luc Angles. Enfin, la myrtille connaît un boom de consommation impressionnant. Les volumes consommés doublent chaque année en France. « Il ne faut pas laisser les productions d’autres pays prendre ce créneau », avertit Côme Lapierre, président du SPMF, syndicat des producteurs de myrtilles de France. La production française de myrtilles représente environ 80 producteurs, majoritairement sur de petites surfaces et en vente directe.