Les phytos dans l’Europe
En amont du Comité mixte fruits et légumes qui s’est déroulé à Paris, quatre pays européens dont la France ont fait le point sur les questions phytosanitaires au niveau européen.
En amont du Comité mixte fruits et légumes qui s’est déroulé à Paris, quatre pays européens dont la France ont fait le point sur les questions phytosanitaires au niveau européen.

La réunion annuelle du groupe de contact sur les questions sanitaires et phytosanitaires a réuni les administrations et les organisations professionnelles de quatre pays méditerranéens : la France, l’Espagne, l’Italie et pour la première année, le Portugal. L’entrée en application du nouveau règlement européen sur la santé des végétaux, les contrôles à l’importation depuis les pays tiers, la prévention et la gestion contre les organismes nuisibles émergents, la procédure de reconnaissance mutuelle ou encore la coordination sur les usages mineurs au niveau européen ont été abordés à cette occasion.
Coordination européenne sur les usages mineurs
« Concernant la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, l’Espagne a souhaité dissocier les actions à mener à court terme - il faut faire face aux impasses techniques - et celles de plus long terme - il faut réduire l’utilisation de ces produits », mentionne Légumes de France. L’administration portugaise a insisté sur le fait qu’il fallait miser sur la science et sur l’agronomie pour apporter des réponses concrètes aux producteurs et limiter les impasses techniques. Pour l’Italie, les pratiques vertueuses devraient davantage être valorisées notamment via l’écriture de la prochaine PAC. « L’ensemble des participants se sont entendus sur le fait qu’une approche zonale avec des zones Sud, Centre et Nord de l’Europe, semblait la plus appropriée pour la gestion des questions phytosanitaires », précise l’hebdo du syndicat. Dans le cadre de ce groupe de contact, un état des lieux des produits homologués et des dérogations accordées dans chaque pays sera mené pour comparer les solutions accessibles aux producteurs d’un côté ou de l’autre de la frontière. « Concernant la plateforme européenne de coordination sur les usages mineurs, l’objectif sera de mieux utiliser l’outil et d’y participer (l’ensemble des pays s’y est engagé) en fixant des objectifs communs clairs », conclut Direct Légumes.