Affichage environnemental
Les entreprises ont présenté leurs démarches
Le 5 octobre, le ministère de l’Ecologie a présenté les avancées de l’expérimentation environnementale lancée le 1er juillet dernier en application de la loi Grenelle 2. Chacune des entreprises ou collectifs (Ilec-Ania ; CCI des Landes) ou encore certaines enseignes (Casino, Biocoop, Les Mousquetaires, Picard) présentait sa démarche multicritères d’affichage. En plus des émissions de CO2, les impacts sur l’eau, l’air et la consommation de ressources naturelles sont les indicateurs les plus fréquemment retenus. Le même jour, le ministère a annoncé une consultation du public sur son site Internet : consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr. Il s’agit d’une plate-forme de consultation en ligne pour laisser libre cours à une participation active des consommateurs. « Sur les 163 entreprises impliquées, 39 ont choisi l’affichage en magasin et 53 entreprises ont choisi de l’afficher directement sur les produits », a indiqué Nathalie Kosciusko Morizet. L’idée c’est que cela devienne une démarche européenne. « La Commission européenne s’intéresse à ce que nous faisons. Il faudra un contrôle européen. Nous sommes les premiers à le tester, c’est en ce sens que l’on fait cette expérimentation. » Sikig lancera d’ici quelques semaines des barquettes de 500 g et 1 kg de kiwis Label rouge porteuses de ce nouvel affichage (CO2, eau et écosystèmes avec des équivalences simples telles que le nombre de kilomètres parcourus en voiture, le nombre de douches ou encore la biodiversité fragilisée). A fin juin, Sikig annonçait la mise en marché de 45 500 barquettes. C’est avec le soutien de la CCI des Landes et le bureau d’études Quantis que cette démarche a été lancée. Le calcul a été fait en amont en production, dans la station de conditionnement en tenant compte de l’emballage. En aucun cas cela ne sera effectif sur les kiwis vendus en plateaux. L’Ania présentait le travail réalisé en partenariat avec l’Ilec. C’est une information via le web qui a été choisie (proxi-produits sur les Smartphones) avec quatre critères : effet de serre, eau, biodiversité et ressources naturelles. Bonduelle, d’aucy (sous la houlette de l’Adepale), Unijus (Eckes Granini, LSDH, jus de fruits d’Alsace, EMIG, Orangina Schweppes, PepsiCo et Refresco) et Martinet font partie de la démarche collective Ania-Ilec. Biocoop attend d’avoir plus de données sur la production bio en France de f&l. Deux études sont actuellement menées sur les ACV.