Légumes de France au plus près des producteurs
Le syndicat a lancé début mars sa tournée des régions françaises qui durera jusqu’en novembre. L’occasion d’exposer le fonctionnement et les objectifs de l’organisation et de faire remonter les remarques des producteurs.
Le syndicat a lancé début mars sa tournée des régions françaises qui durera jusqu’en novembre. L’occasion d’exposer le fonctionnement et les objectifs de l’organisation et de faire remonter les remarques des producteurs.

Le syndicat des producteurs de légumes est depuis début mars sur les routes de France pour présenter son action auprès des professionnels des différentes régions. « Avec 32 000 entreprises, 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une production annuelle de 5,5 millions de tonnes, la filière légumes a un poids économique important », a déclaré le président de Légumes de France Jacques Rouchaussé, lors de la rencontre organisée dans le Lot-et-Garonne, à Sainte-Bazeille, le 10 mai dernier.
Propositions et demandes au nouveau gouvernement
Ce dernier souhaite redonner de la compétitivité aux entreprises pour reconquérir des parts de marché, en mettant en valeur la production française par rapport à sa concurrence européenne. « Il est insupportable de constater que des milliers d’hectares de légumes disparaissent chaque année dans notre pays, déplore-t-il. Nous devons valoriser notre tradition maraîchère. Le consommateur est prêt à payer un peu plus cher pour des légumes français s’il connaît leur origine et leurs méthodes de production ». Jacques Rouchaussé préconise un partenariat avec les enseignes de la grande distribution pour promouvoir l’origine France, en créant un îlot France et un îlot international séparés au sein des rayons fruits et légumes. Il souhaite également l’instauration d’une assistance au consommateur comme dans les boucheries et fromageries des grandes surfaces. Le président de Légumes de France a aussi des propositions et demandes à faire au nouveau gouvernement : recréer un groupe fruits et légumes à l’Assemblée nationale, soutenir l’investissement dans la filière, abandonner le compte pénibilité dans sa forme actuelle, ou encore créer une dotation pour aléas spécifique au secteur légumes.