Le local, une valeur marchande

Les années 2000 sont marquées par le développement des circuits courts. Le « local » devient une valeur marchande qui facilite la relocalisation des circuits de distribution. Ainsi 90 % des consommateurs souhaiterait avoir la possibilité de faire ses courses dans un point de vente de producteurs. Un tel plébiscite sociologique, parfois soutenu par des initiatives politiques, a engendré de nombreuses réponses à ces attentes. Le renouveau de la fréquentation des marchés locaux en est l’aspect le plus visible. Mais la proximité attendue peut prendre d’autres formes et amène les producteurs à concevoir de nouvelles organisations pour la vente de leurs produits. Des magasins affichant l’origine locale des produits, à la vente sur l’exploitation, de l’autonomie des casiers jusqu’à la restauration… autant d’exemples que vous trouverez dans le dossier de Réussir Fruits&Légumes de juin 2017 qui permettent aux producteurs de se rapprocher des consommateurs et vice-versa dans un intérêt partagé.