Semenciers
Le Gnis plaide pour la ressource génétique française
Les semenciers français ne veulent plus rester dans l’ombre. Le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a présenté dernièrement sa contribution au débat public. La filière souhaite souligner les défis autour desquels elle se mobilise et ses objectifs dans le cadre de l’évolution de la politique agricole, en dressant un état des lieux et en proposant des pistes. Parmi celles-ci, il y a l’évolution du catalogue des espèces et des variétés : les prescriptions du Grenelle de l’environnement s’y prêtent. L’actualisation de la législation sur la propriété intellectuelle (droits d’obtenteur, semence de ferme) mais aussi une action nécessaire pour la conservation des ressources génétiques sont aussi d’actualité. La France semble en effet en retard sur ces points : absence d’organisme responsable pour la conservation des ressources, mise en conformité avec la législation communautaire incomplète ou inexistante, passivité de l’Etat face au partage des ressources génétiques… Le Gnis veut engager une démarche large d’explications des enjeux, au-delà de la simple sphère politique, pour faire comprendre sa place au sein de la politique agricole.