Produits d’import
Le commerce reprend du poil de la bête
Le commerce est plus dynamique avec la reprise des ventes sur les circuits traditionnels. Les prix moyens sont assez élevés et les ruptures d’appro sont rares.
Le commerce est plus dynamique avec la reprise des ventes sur les circuits traditionnels. Les prix moyens sont assez élevés et les ruptures d’appro sont rares.
En Andalousie, la baisse du prix des légumes a été forte et les accusations fusent contre distributeurs et intermédiaires. Les syndicats donnent de la voix contre les pouvoirs publics qui ont dû inverser l’enquête lancée sur la hausse disproportionnée des prix pour investiguer sur la baisse. Le commerce a de nouvelles contraintes. Des engagements de prix se font deux semaines à l’avance. La contractualisation se développe : le prix de campagne de la courgette pour les distributeurs anglais est d’environ 1,50 €. Les fournisseurs qui ont tenu leurs engagements ont dû baisser pavillon car le montant des pertes devenait astronomique. Les distributeurs sont peu enclins à modifier une clause qui est favorable aux fournisseurs : le prix en production n’a été que de 0,50 € en 2015-2016. Par ailleurs, alors qu’elle n’atteint que 35/40 %, la part des ventes sur les subastas grimpe en cas de manque. Les subastas facturent 12 % du prix qui j’ajoute aux 12 % de marge habituelle des expéditeurs.
Enfin, des livraisons ont été suspendues vers les grossistes car les assurances crédit ont été vite dépassées.
Le poivron en tête
Les prix départ Almeria sont maintenant revenus dans un “range” habituel : 1 € en courgette, avec une arrivée tardive du Maroc, 1,50 € en aubergine, la tomate grappe ne cote que 1,15 € alors que les petits segments restent bien valorisés. La demande est plus forte en poivron dont les prix sont soutenus : 2,50 à 3 € selon coloration. Les surfaces ont pourtant progressé de 600 ha cette année mais Israël ne pèse plus guère et la Turquie est sous surveillance phyto. Le Lamuyo du Maroc est une alternative : 3 € cette semaine chez Rewe Bavière.
Rociera explose
L’offre de fraises monte en douceur, les promotions devraient commencer deux semaines avant Pâques. Le rythme de plantation de la variété précoce Rociera (dite “A10”) est le plus élevé connu. 60 millions de plants ont été mis en place contre seulement 1 million la campagne précédente. Cette variété conique résistante au botrytis et à l’oïdium a une bonne tenue. Sa couleur uniforme tournant vers le rose est un peu claire, le taux de sucre assez élevé. Comme Rociera, Primoris et Rabida sont de sélection locale contrairement à Fortuna. La gamme est plus large que jadis ce qui permet de mieux couvrir le calendrier.
Le creux de production de framboises tire à sa fin avec l’arrivée à maturité des cultures de pleine saison au Maroc. Edeka a lancé une promotion nationale cette semaine à 11,90 €.
Le Chili précoce
Le marché du raisin reste porteur. Les prix sont élevés, surtout en blanc sans pépin. Après l’Inde, c’est au tour du Chili d’entrer sur le marché avec précocité. La campagne s’annonce assez groupée avec un pic d’arrivages autour des semaines 13 et 16.
Les ventes de fruits à noyau sont anecdotiques en France. Des promotions en Allemagne avec les pêches et les nectarines du Chili et les prunes d’Afrique du Sud (Black Pearl ou African Pride) à 2,99 € chez Edeka.