Production
Le coefficient multiplicateur demandé pour la salade
En crise conjoncturelle depuis 15 jours (- 37 %) (cf. Tableaux de bord), la salade s’enfonce dans le marasme. Elle était vendue entre 0,10 et 0,20 € lundi 7 mars à Châteaurenard, les indicateurs resteront au rouge toute la semaine pour de nombreux observateurs. Même si les ventes ont été plus fluides en fin de semaine dernière, cette tendance ne suffira pas à écouler la marchandise disponible. Plusieurs raisons sont avancées. D’une part, la Provence a pris du retard avec ses productions sous serres froides confrontées aux productions des ceintures vertes. De plus, il est vraisemblable que les plantations en Provence, notamment en batavia ont été plus importantes que l’an dernier. Selon le SNM, c’est d’ailleurs la batavia qui a entraîné vers le bas les cotations depuis le début de la saison. « La demande est normale, explique Gilbert Chiron, responsable du SNM Avignon. Mais elle ne suffira pas à absorber l’offre. Je ne pense pas que la salade retrouve des prix normaux d’ici la fin de la saison qui risque d’être compliquée. » La FDSEA 13 a mis des actions en place. La semaine dernière, un SMS a appelé expéditeurs et producteurs à ne plus céder sur les prix. « Cette semaine, nous allons mettre la pression sur la distribution pour une baisse des prix au détail », explique Serge Mistral, secrétaire général de la FDSEA 13. Par ailleurs, un courrier a été adressé au ministre de l’Agriculture, demandant notamment la mise en place du coefficient multiplicateur et de la TVA sociale.