Le chiffre
C’est le nombre d’expérimentations concernant la filière fruits et légumes bio (bioagresseurs, évaluation variétale, fertilisation…) recensé par une étude menée par le Ctifl. L’identification des besoins et travaux d’expérimentation montrent que la moitié des actions sont menées sur la lutte directe mais pas toujours sur les ravageurs prioritaires et problématiques pour la filière bio. De nombreuses thématiques concernant notamment les bioagresseurs, pourtant prioritaires pour la filière, ne sont que peu ou pas étudiées. Il ressort de l’étude que la filière bio manque d’expertise et de connaissance sur le sol et son fonctionnement biologique. Les pertes en post-récolte sont encore trop nombreuses en bio et un effort reste à faire autour du matériel végétal. Comme en conventionnel, la majorité des expérimentations concernent la pomme et la tomate, mais le travail sur les « petites » filières est d’autant plus important en bio qu’il permet de diversifier l’offre. Des efforts de recherche sont à mener particulièrement sur les espèces identifiées par l’aval comme déficitaires, tels que l’endive, le concombre, l’aubergine, le poivron et plus largement l’ensemble des légumes d’été.