Pêche nectarine
L’AOP pêche nectarine réagit à l’enquête de la CLCV
« Nous sommes un peu gênés par ce type d’enquête, en particulier cette année, indique Bruno Darnaud, président de l’AOP pêche-nectarine. Cela fait des années que l’on travaille sur l’amélioration de la qualité de nos fruits en particulier avec le CTIFL de Balandran, en réalisant des tests conso à l’aveugle. Mais il faut bien l’avouer, on a du mal à cibler notamment parce que le consommateur a des goûts très variables. » Après la parution de l’étude CLCV, l’AOP avait estimé dans un communiqué qu’« alors même que la filière française des pêches-nectarines est en péril, et que les producteurs se démènent pour faire valoir la qualité de leur travail, l’étude de la CLCV est perçue comme la goutte de trop. » Remettant en cause la manière dont l’enquête avait été réalisée. Pour autant Bruno Darnaud temporise : « C’est toujours ambigu ces problèmes d’enquête, on est attentif à la qualité de nos fruits et nous pensons bien entendu qu’il nous faut encore travailler. Mais en ce qui concerne les variations de prix, cela veut tout dire et rien dire, on ne fait pas un produit industriel », a-t-il martelé tout en se disant prêt à travailler avec les associations de consommateurs en prévision des prochaines enquêtes. Le sujet de toute évidence sera abordé lors de la réunion de mercredi au ministère où il sera question de coût de main-d’œuvre.