Côtes-d’Armor
La ville de Saint-Brieuc crée un verger bio pour alimenter ses cantines
La ville de Saint-Brieuc, qui vise 100 % de produits bio et locaux dans ses cantines, vient de créer un verger de 1 ha pour approvisionner sa cuisine centrale.
La ville de Saint-Brieuc, qui vise 100 % de produits bio et locaux dans ses cantines, vient de créer un verger de 1 ha pour approvisionner sa cuisine centrale.
Début janvier, 159 porte-greffes de pommier ont été plantés sur un terrain de 1 ha appartenant à la ville de Saint-Brieuc. Le greffage avec dix à quinze variétés de pommes aura lieu mi-mars-début avril. D’ici quatre à cinq ans, une trentaine de tonnes de pommes pourront ainsi être récoltées pour approvisionner la cuisine centrale de la ville qui livre 1 700 repas par jour aux cantines des écoles primaires de Saint-Brieuc. « Ce verger entre dans l’objectif de Saint-Brieuc d’être la ville nourricière de demain, en mettant une alimentation de qualité à la disposition des enfants et de tous ses habitants, explique Chloé Genin, élue déléguée au projet agricole, circuits courts et modèles alimentaires. Nous nous sommes demandé ce que nous pouvions faire avec les terrains appartenant à la mairie. De petits vergers ouverts aux habitants existent déjà. Nous avons voulu créer un verger bio pour alimenter les cantines. »
Les variétés ont été choisies pour correspondre aux goûts des enfants, avec des pommes ni trop grosses, ni trop acides et des périodes de récolte échelonnées. Le verger sera mené en haute tige avec l’objectif, quand il sera en production, d’assurer l’entretien par écopâturage, grâce à des moutons. Des animations sur la cuisine et les fruits et légumes et un jardin pédagogique sont également prévus dans les écoles. Et dès l’hiver prochain, le verger pourrait être étendu avec d’autres espèces, poiriers, pruniers… En complément, la ville travaille avec le groupement de producteurs bio qui fournit l’agglomération de Saint-Brieuc pour développer les approvisionnements en fruits bio locaux. Un autre projet en cours, pour alimenter les cantines en produits bio locaux, est la mise en place d’une activité de maraîchage en partenariat avec les Ateliers du cœur, structure d’insertion des Restos du cœur. Un terrain de 1,7 ha a déjà été identifié. Une personne des Espaces verts de la ville a été désignée comme référente en agriculture urbaine. 29 % des approvisionnements des cantines scolaires de la ville se font actuellement en bio.