La Tunise veut développer de nouvelles productions

La Tunisie – dont la France est l’un des partenaires privilégiés – a accepté début janvier, alors qu’elle était en pleine “révolution du Jasmin” d’être le pays à l’honneur de cette troisième édition de Medfel.
Le pavillon tunisien regroupait sur 136 m2 de nombreuses personnalités et les principaux groupements interprofessionnels de la filière. Il était coordonné par l’Apia, l’Agence de promotion des investissements agricoles, le Groupement interprofessionnel des fruits (Gif), le Groupement interprofessionnel des légumes (Gil) et l’Union tunisienne de l’agriculture et la pêche (Utap). Avec des terroirs très diversifiés, des projets de développement de productions attractifs pour les investisseurs, des infrastructures logistiques de bonne qualité et une proximité géographique avec les marchés du Moyen-Orient et de l’Europe, la production tunisienne dispose de nombreux atouts. A côté des produits traditionnels d’exportation (oranges, dattes, pêches), la Tunisie ambitionne de développer de nouveaux produits : avocats, figues de Barbarie, asperges, et fruits exotiques.
La Tunisie, c’est bien sûr le pays de la maltaise, dont la France absorbe près de 90 % de la production.
La France est le premier client et le premier fournisseur de la Tunisie, toute activité économique confondue. Au niveau agricole, la France est le quatrième client et le quatrième fournisseur de la Tunisie. De nombreuses entreprises françaises du secteur des fruits et légumes ont développé des partenariats avec des producteurs tunisiens. On peut citer notamment la coopérative La Melba, le groupe Chanabel ou encore Alterbio.