La fraise se réchauffe
Une enquête menée par le Ctifl pour caractériser le parc d'abris dédié à la fraise en hors sol chauffé montre qu'il s'agit d'une culture sobre en énergie. Sa consommation énergétique est le reflet cumulé de plusieurs facteurs, en particulier du climat de la région, de la performance énergétique des équipements, de la variété et du créneau de production souhaité par le producteur. Ce mode de culture requiert une forte technicité et contraint à des investissements et des charges supplémentaires. Il permet une production de qualité et la possibilité de bénéficier de cours élevés. Toutefois, la hausse continue du coût de l'énergie interroge sur la production chauffée de la fraise pour laquelle il n'existe pas suffisamment de données en termes de consommation énergétique, de caractérisation des abris utilisés ainsi que des itinéraires techniques suivis, mentionne l'étude.
Une enquête menée par le Ctifl pour caractériser le parc d'abris dédié à la fraise en hors sol chauffé montre qu'il s'agit d'une culture sobre en énergie. Sa consommation énergétique est le reflet cumulé de plusieurs facteurs, en particulier du climat de la région, de la performance énergétique des équipements, de la variété et du créneau de production souhaité par le producteur. Ce mode de culture requiert une forte technicité et contraint à des investissements et des charges supplémentaires. Il permet une production de qualité et la possibilité de bénéficier de cours élevés. Toutefois, la hausse continue du coût de l'énergie interroge sur la production chauffée de la fraise pour laquelle il n'existe pas suffisamment de données en termes de consommation énergétique, de caractérisation des abris utilisés ainsi que des itinéraires techniques suivis, mentionne l'étude.
Au sommaire de ce dossier:
- Diversité et technicité
Les développements des cultures hors-sol sous serre ont permis l'utilisation du chauffage garant de précocité. Son usage requiert une forte technicité de la part du producteur, contraint à des investissements et des charges supplémentaires.
- Le chaud sans effroi
La fraise est une culture relativement sobre. Ses consommations énergétiques varient selon les abris et les itinéraires techniques avec principalement le gaz naturel pour le chauffage et l'électricité pour l'éclairage photopériodique.
- « D'abord le coût de la main-d'oeuvre »
Interview de Jean Philippe Bosc, Ctifl
- Les anciennes serres valorisées
Parce que ses serres étaient trop anciennes pour la tomate, Jean-Jacques Le Gall a choisi de se spécialiser sur la fraise. Avec 1,5 ha de serres, il produit 90 à 100 tonnes de Gariguette par an.
- Ciflorette en pleine lumière (voir reportages vidéos: http://fruits-legumes.reussir.fr/prive/extranet.php?a=enregistrerArticle&codeArticle=C8NV8TH0)
Spécialiste de Ciflorette, la famille Jouy investit également dans la serre verre avec comme atouts majeurs sa luminosité et son entretien plus facile sur le long terme.
- Le chauffage fait monter le rendement (voir reportage vidéo: http://fruits-legumes.reussir.fr/prive/extranet.php?a=enregistrerArticle&codeArticle=PC03I6AD)
Le chauffage de Gariguette permet des gains de précocité et une remontée précoce pour un rendement global plus important. Pour Bernard Stédile, il faut « commencer tôt pour faire des kilos ».