Hauts-de-France : Le Marché de Phalempin en route vers les 50 000 tonnes par an
La coopérative « Le Marché de Phalempin » poursuit son développement, notamment avec l’arrivée des 23 producteurs de Sipenord. Avec de nombreux projets, elle est en route vers les 50 000 tonnes par an.
La coopérative « Le Marché de Phalempin » poursuit son développement, notamment avec l’arrivée des 23 producteurs de Sipenord. Avec de nombreux projets, elle est en route vers les 50 000 tonnes par an.
Avec un chiffre d’affaires de 49,1 M€ (activités collecte et vente), réalisé sur l’exercice 2017-2018 par les 197 producteurs, la coopérative « Le Marché de Phalempin » poursuit sa croissance (+6 %).
Fusion réussie avec Sipenord
La coopérative, qui fêtera ses 25 ans en septembre 2019, a encore de nombreux projets de développement pour les campagnes prochaines. Après avoir réalisé un important effort de renouvellement de ses adhérents en accueillant de jeunes producteurs, elle a officialisé sa fusion avec la coopérative Sipenord depuis le 1er septembre 2018. « Ce renouvellement a été un succès et les jeunes s’impliquent dans la coopérative », a estimé André Tondeur président. La coopérative soutient leur installation en finançant 60 % des investissements par le biais de son programme opérationnel. « Nos producteurs n’ont jamais autant investi qu’en 2018 », a-t-il souligné en rajoutant : « ces investissements permettent de moderniser les outils de production, d’augmenter les volumes produits et d’élargir la gamme ». Cette fusion a permis d’accroître la production de poireaux (3 000 t), de pommes et de poires (690 t) et de salades 4e gamme à destination de l’industrie (1 400 t). « A ce jour, le bilan de la fusion est largement positif », a-t-il souligné en tablant sur un apport de près de 50 000 tonnes de légumes sur l’exercice 2018-2019. Enfin, la coopérative réfléchit à l’implantation d’une endiverie collective qui pourrait jouxter ses installations de Phalempin. Cela lui permettrait de répondre à plusieurs enjeux : faire face à une diminution des volumes d’endives dans l’avenir, répondre à d’éventuelles disparitions d’outils devenus non transmissibles, mais surtout permettre d’être plus réactif et en totale adéquation avec le commerce (qualité, calibre, emballage…).
Les jeunes pousses d’endive en développement
En 2018, les apports d’endives, représentant 79 % des ventes, se sont élevés à 27 100 t (+1,1 %). Elles sont fournies par 53 producteurs de salle et 33 producteurs d’endives de terre. L’exercice est marqué par un fort développement des jeunes pousses d’endives (+44 % à 746 t), endives bio (+24 % à 225 t) et de terre (+23 % à 250 t). Dans le même temps, les volumes des carmines, endive rouge et de salle sont en baisse. La production d’oignons bio est en forte hausse, grâce notamment à une bonne valorisation (900 €/t comparé à 178 €/t en conventionnel). Pour les conditionner, une nouvelle chaîne a été installée à la CUMA Nord-Oignons de Violaines (62). Les choux-fleurs ont baissé (1,59 million de têtes), les poireaux également (670 t) ainsi que les fraises, dont les volumes sont passés de 782 t à 688 t (-14 %), conséquence des chaleurs excessives de l’été dernier.