Standardisation
GS1 France lance son comité de pilotage Fruits et Légumes
Si les fruits et légumes ont toujours été au cœur des préoccupations de GS1 France, l’organisme de standardisation français, et cela depuis longtemps, l’annonce de la création d’un comité de pilotage stratégique dédié à la filière demeure incontestablement une étape supplémentaire. Ce type de structure a commencé à être mis en place il y a deux ou trois ans, et se veut une réponse aux grandes priorités des entreprises dans leur domaine de travail. A ce titre, ils ne se composent pas de techniciens, mais de responsables d’entreprises à un haut niveau, Directeurs Généraux des entreprises ou Directeur achats. Il s’agit ici de mettre en place des stratégies de déploiement pour le secteur fruits et légumes frais, en partant des besoins métiers et en s’appuyant sur des business cases, par exemple sur la facture dématérialisée A la base, GS1 France a mené une enquête auprès de vingt-cinq fournisseurs de la filière fruits et légumes. Celle-ci a montré de vrais besoins en termes de codification pour la traçabilité et de flux d’information électroniques pour la productivité. Elle a souligné certains manques : le marquage, le matériel d’étiquetage en magasin. « Les TPE et les PME ne sont pas réticentes à l’usage des technologies si tant est qu’elles soient expliquées et pas trop chères à mettre en œuvre. En revanche, elles ne veulent absolument pas avoir à faire face à des systèmes différents d’un distributeur à l’autre. Et elles désirent aussi la mise en place de calendrier afin de lisser les mises en applications. C’est là que GS1 peut certainement intervenir en participant à l’homogénéisation de la demande des distributeurs », précise Alain Tardy, Responsable du déploiement. La première réunion de ce comité s’est déroulée dernièrement et Isabelle Chatagnier, en charge des fruits et légumes chez GS1 France, confirme que « les conclusions de l’enquête que nous avions menée ont été validées aussi bien par la grande distribution que les fournisseurs présents. Il y a clairement une volonté d’harmonisation de part et d’autre. Ceci nous a convaincus de mettre en place un groupe de travail Supply Chain, regroupant plus d’intervenants, ce qui devrait être fait pour l’été. »