Bretagne
Gélagri investit dans la compétitivité
Le transformateur breton Gélagri va procéder à un investissement stratégique de 10 millions d’euros au début 2011 pour gagner en productivité dans ses deux usines françaises (Côtes-d’Armor). Ses deux actionnaires, Triskalia (65,5 %) et Bonduelle (35,5 %) vont spécialiser l’outil de Loudéac dans la surgélation de légumes par transfert des dernières lignes de l’autre site, Saint-Caradec – 100 000 t de capacités théoriques. La seconde unité française de Gélagri augmentera ses fabrications de légumes préparés, en forte croissance. Gélagri entend en fabriquer, à terme, entre 15 000 et 18 000 t par an (8000 t aujourd’hui). Gélagri recherche de la valeur sur un segment porteur alors que le cœur de marché, le légume surgelé, souffre « d’une baisse du prix de vente depuis trois ans », souligne-t-il.
Ce spécialiste de la marque distributeur a mis en marché, l’an passé, 170 000 t de produits surgelés à partir de quatre usines (dont deux installées en Espagne) avec 800 salariés, pour un chiffre d’affaires de 165 millions d’euros (représentant 15 % à l’exportation).