Loire-Atlantique
Futur Min de Nantes : une grande place pour les fruits et légumes
Le transfert du marché de gros se déroulera comme prévu en février 2019. Une bonne place est accordée aux fruits et légumes. Les producteurs locaux y disposeront d’une visibilité accrue.
Le transfert du marché de gros se déroulera comme prévu en février 2019. Une bonne place est accordée aux fruits et légumes. Les producteurs locaux y disposeront d’une visibilité accrue.
Le chantier du futur Min de Nantes tient ses délais malgré les aléas climatiques. Le second Min de France quittera l’île de Nantes pour Rezé, au sud de la Métropole, dans le courant du mois de février 2019. Ce Min sera « très moderne et très attractif », assure Jean-Luc Cadio, vice-président de la CCI de Nantes et dirigeant du grossiste Berjac, prédisant que « des copies apparaîtront bientôt » et évoquant un intérêt de Rungis pour le projet.
Un espace central de 1 700 m2 pour les producteurs de f&l locaux
Ce futur Min s’inscrit dans la transition énergétique impulsée par Nantes Métropole avec une isolation renforcée, la place faite à la lumière naturelle et une couverture photovoltaïque de 31 000 m2. Une partie de la production solaire sera autoconsommée et permettra de réduire de 40 % le coût de production de froid dans le bâtiment A. Le bâtiment principal du Min, couvert d’une charpente bois et long de 150 mètres, en est au stade de la finalisation des aménagements intérieurs. Ce vaisseau amiral du marché, dédié aux fruits et légumes, ménagera un espace central de 1 700 m2 à trente-deux producteurs vendeurs locaux, à 80 % des maraîchers.
Installés entre les grossistes fruits et légumes conventionnels et l’espace bio, ces espaces commerciaux, mieux identifiés et plus confortables, permettront aux maraîchers de vendre leurs productions aux grossistes comme aux clients détaillants et restaurateurs. Des places restent disponibles pour de nouveaux producteurs locaux, fait savoir Nantes Métropole.
Au global, le futur Min annonce un taux d’occupation des locaux de 96 %. Le pôle agroalimentaire qui pousse en parallèle à ses côtés affiche de son côté un taux de commercialisation de ses 35 hectares à 68 %. Le pôle et le Min accueilleront 2 000 salariés lorsque le parc d’activités sera complet.