Négoce de pommes de terre
Fedepom à l’initiative d’un club Grand Export
Suite à la mission CNIPT au Vietnam de novembre, Fedepom a créé un Club Grand Export. Son but : aborder ensemble les marchés lointains.
Suite à la mission CNIPT au Vietnam de novembre, Fedepom a créé un Club Grand Export. Son but : aborder ensemble les marchés lointains.
Fedepom a créé son club Grand Export le 4 janvier dernier. C’est l’une des premières conséquences directes de la mission CNIPT de novembre 2017 organisée à l’occasion du mois de la France au Vietnam. Patrick Trillion, Luc Lemaire et Francisco Moya se sont en effet rendus à Hô-Chi-Minh-Ville pour faire part à leurs interlocuteurs de l’excellence des produits de la filière française concurrencée en Asie par des pays comme la Chine, l’Australie ou la Californie.
Présidé par Luc Lemaire de la société Lucas Lemaire, le Club Export est destiné, comme son nom l’indique, à aborder les marchés lointains. Les adhérents s’engagent bien évidemment à ne commercialiser que des produits de qualité sous le référentiel GlobalGap, obtenus à partir de plants certifiés et dont la traçabilité sera assurée. Pas question donc de dégager des produits bas de gamme sur ces nouveaux marchés…
Pour adhérer au club, ils ont signé une charte d’engagement leur ouvrant notamment la possibilité de faire partie des prochaines missions organisées par Fedepom à l’étranger. Ils s’engagent à communiquer prix et volumes en toute confidentialité à leur fédération.
Pour une action commune
La campagne actuelle démontre que l’ouverture de nouveaux marchés est plus que vitale à la bonne santé d’une filière qui doit faire face à des prix bas sur son marché du frais, même si les demandes des transformateurs ou de l’exportation sont dynamiques. « Mais il ne faut pas croire qu’il y aura des eldorados à 100 000 t/an sur ces nouveaux marchés », tempère Francisco Moya qui représente Fedepom au CNIPT. Il pressent un marché potentiel de 4 000 à 5 000 t/an pour le Vietnam.
« Si nous voulons percer au Moyen-Orient, en Asie ou en Afrique, nous ne devons pas y aller en ordre dispersé, ni entretenir une cacophonie entre opérateurs ! », ajoute le directeur de Negonor. C’est ce qui semble se passer actuellement à Dubaï où, si quelques négociants français ont ouvert le marché, ils sont désormais suivis par de nouveaux opérateurs qui « sont en train de le déstabiliser », constate un opérateur historique.