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IRRIGATION
Désinfecter et détruire les biofilms

L’ÉQUILIBRE BACTÉRIEN DE LA BIOFILTRATION empêche le développement de pathogènes.
© V. BARGAIN

La désinfection de l’eau d’apport, du drainage et des rejets est en général indispensable. Si en Bretagne, les producteurs de tomates, peu touchés par les virus, s’interrogent sur la nécessité de désinfecter le drainage, au sud, les serristes n’imaginent pas recycler leurs solutions sans les désinfecter. Par le passé, la thermodésinfection et la chloration ont été utilisées. Les serristes, pour des raisons environnementales, s’orientent désormais vers d’autres techniques. La biofiltration, qui repose sur la création d’un équilibre bactérien empêchant le développement des pathogènes, est une solution en l’absence de virus. Le traitement aux UV, qui détruit virus, bactéries et champignons, est une autre possibilité, avec des évolutions vers des systèmes plus économes en énergie (Priva Vialux M-Line, qui utilise des ampoules moyenne pression). Le traitement à l’ozone, qui détruit exsudats racinaires, phénols et pesticides et augmente la teneur en oxygène de l’eau, est une autre piste, avec des évolutions vers des systèmes plus sécurisés (Agrozone). Autre solution encore : le peroxyde d’hydrogène, qui agit sur les bactéries, virus et champignons. Une autre préoccupation concerne les biofilms qui se développent dans les réseaux et favorisent la multiplication d’Agrobacterium rhyzogenes, bactérie responsable de la maladie du « chevelu racinaire ». Le projet européen Riga travaille ainsi sur des additifs anti-microbiens et anti-racinaires à incorporer au plastique des réseaux d’irrigation. Une autre solution, proposée par Aqua-4D, est le traitement électromagnétique de l’eau. Un boîtier génère des signaux électromagnétiques qui réduisent la tension superficielle de l’eau et augmentent la solubilisation des minéraux. L’adhésion du biofilm est réduite, ce qui permet de l’éliminer, avec par ailleurs une meilleure absorption des minéraux.

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