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QUESTIONS À
DENIS LONGEVIALLE, Secrétaire général d’IBMA France : L’occasion de mettre les pendules à l’heure sur le biocontrôle

DENIS LONGEVIALLE, Secrétaire général d’IBMA France
  • Qu’est-ce qu’IBMA France ?

    IBMA France est l’association française des entreprises de produits de biocontrôle. Avec ses 43 membres, elle contribue au développement du biocontrôle en France en influant sur quatre principaux leviers : l’innovation, l’information, la formation et la réglementation. Côté innovation, IBMA France est membre du consortium public-privé sur le biocontrôle ; pour la formation, IBMA France est partenaire de l’Académie du biocontrôle. Quant à la réglementation sur le biocontrôle, et les politiques publiques mises en oeuvre, IBMA France est consultée en amont par l’administration publique. L’information, enfin, a son temps fort avec le colloque annuel d’IBMA France sur le biocontrôle.

  • Pourquoi ce colloque sur le biocontrôle ?

    Ce colloque s’adresse en priorité à l’ensemble des parties prenantes intéressées par le biocontrôle. C’est l’occasion, une fois par an, de mettre les pendules à l’heure sur ce sujet, et de consacrer un focus sur certaines filières. C’est aussi un lieu de rencontre unique avec la profession ; le cocktail de clôture est un autre temps fort de cet événement ! C’est enfin un rendez-vous politique sur le biocontrôle de premier plan avec la participation, pour la troisième année consécutive, du ministre en charge de l’agriculture. Le 31 janvier dernier, le colloque IBMA a donné la parole en priorité aux agriculteurs, maraîchers, arboriculteurs et autres professionnels des Jevi(1). Rendez-vous début 2018 pour la prochaine édition !

    • Quelles sont les perspectives dans le biocontrôle ?

      L’activité du biocontrôle représente en France près de 5 % du marché de la protection des plantes. L’ambition d’IBMA France est de voir cette part tripler pour tendre vers 15 % au début des années 2020. Les quatre principaux leviers évoqués précédemment sont également les quatre priorités pour réaliser cette ambition : l’innovation, l’information, la formation et la réglementation. L’année 2017 s’annonce comme essentielle : avec un consortium sur les rails, une information enrichie sur le web et les réseaux sociaux (projet d’une nouvelle communication digitale d’IBMA France) et une nouvelle offre de formation proposée par l’Académie du biocontrôle. Côté réglementation et politiques publiques, nous misons sur une pérennité des actions favorables au biocontrôle en 2017, année électorale, et espérons une révision prochaine de la liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle établie par le Ministère en charge de l’agriculture.

      (1) Jardins, espaces végétalisés et infrastructures

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