Normandie
Créaline s’installe à Lessay et enrichit sa gamme de produits
Avec un investissement de 5 millions d’euros pour le terrain et la construction d’une nouvelle unité de production, Créaline table sur un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros.

« Aujourd’hui, nous avons un projet de développement avec ce nouvel outil de production, explique Joël Scheck, directeur général de Créaline. Cela fait 19 ans que nous attendions cette nouvelle unité de fabrication, ici tout est fait pour la création de nouveaux produits, en premier dans la purée avec la sortie d’une nouvelle gamme 200 g et 2 x 200 g et le format familial. » En effet, depuis juin, toute l’équipe de Créaline a rejoint Lessay et la nouvelle usine créée à proximité du groupe Florette. D’une superficie de 4 500 m2, ce nouvel outil possède une capacité de production de 25 t de produits par jour entre octobre et mars. « Nous avons investi 5 M€ pour le terrain et la construction de l’usine », ajoute Joël Scheck. Florette avait déjà pris une partie du capital de l’entreprise en 2008 et, depuis l’an passé, elle en est propriétaire à 100 %, ce qui explique l’installation de Créaline à proximité. « Nous n’avions pas l’intention de quitter notre terroir, nous avons fait une délocalisation sur place et avons pu garder les producteurs avec qui nous travaillons. Et ce côté attachement au terroir, nous avons l’intention de le mettre en avant. »
Par ailleurs, les deux têtes pensantes de l’entreprise ne cachent pas leur volonté de démocratiser davantage leurs produits avec la sortie d’une offre familiale. « Nous avons pu réduire les prix de nos produits de 20 % sur toute la gamme par rapport à ceux de juin, et cette baisse de prix sera répercutée en magasins entre 16 et 18 % et pour le bio, nous avons fait l’effort de proposer nos produits au même prix que le conventionnel », précise Jean-Noël Le Carpentier, directeur développement de Créaline, tout droit arrivé de chez Florette. Créaline table sur un chiffre d’affaires de 11 M€ cette année, 80 % des ventes sont réalisées avec les purées et 20 % via les soupes et 2 % en bio. Si la clientèle est axée GMS, Joël Scheck ne cache pas sa volonté d’accéder au marché de la restauration. Un travail est actuellement en cours avec le service de Florette (Florette Foods) dédié à cette activité. Et la possibilité de faire de la MDD n’est pas exclue.