Coût du travail : en attendant 2012
Nous l’avons déjà écrit après le Congrès de Légumes de France (1). Le député Bernard Reynès, chargé d’une mission sur cette question, vient de le confirmer (2). La baisse des charges pour les emplois agricoles permanents n’est pas pour tout de suite. La principale raison en est évidemment financière. Mais, il commence à se murmurer dans certains cercles agricoles proches de l’UMP que le Président de la République souhaite inscrire cette mesure dans son programme pour 2012. Il est donc urgent d’attendre. Ce que n’a pas su faire le socialiste Manuel Valls qui propose de « déverrouiller les 35 heures ». Il semble que pour l’instant, il soit seulement parvenu à “verrouiller” sa candidature aux primaires socialistes. Son intervention confirme pourtant que la question du coût du travail en France pourrait être un des enjeux de la campagne présidentielle. Mais pendant ce temps, les distorsions de concurrences entre la production française, la production européenne et celle des pays tiers s’aggravent.
Bonne année à tous.
(1) : cf. fld hebdo du 7 décembre.
(2) : lire "A la une : les certificats d’importation pour les pommes, les contrats…"
.