Alsace

Corbeillo lance ses corbeilles dans toute la France

Publié le 17 août 2010 - Par Philippe Gautier

Site encore jeune (il a été lancé au mois de novembre dernier), Corbeillo, installé à Sélestat dans le Bas-Rhin, entend appliquer à la livraison de corbeilles de fruits et légumes frais, les mêmes recettes qui ont fait le succès des chaînes de transmission florale en France. Les commandes sont prises sur Internet et mises en oeuvre par un détaillant le plus proche possible du lieu de livraison. L’expérience a d’abord débuté en Alsace mais, rapidement, elle s’est étendue à d’autres régions françaises (Nord, Bretagne, Marseille, Région parisienne…) et entend couvrir la France entière cette année. « Nous développons l‘idée qu’une corbeille de fruits est un vrai cadeau », explique Jonathan Ohlmann, responsable marketing.

Aujourd’hui, Corbeillo travaille avec cinquante primeurs partenaires. « Nous proposons un contrat de partenariat avec les professionnels, ce qui permet de renforcer l’implication dans le concept, explique Jonathan Ohlmann. Il n’y a ni cotisation, ni droit d’entrée, juste une commission prise sur la commande. »

Cependant, afin d’assurer une couverture plus large, Corbeillo est en contact avec 200 détaillants. La société dispose d’une base de données de 5 000 adresses, qui permet de trouver le commerçant le plus proche, même s’il n’est pas encore adhérent, pour garantir la commande.

700 clients en neuf mois

Un travail important a aussi été effectué pour assurer l’homogénéité de l’offre : les vingt-quatre propositions de corbeille (de 39 à 99 €) sur le site ont été élaborées en collaboration avec des détaillants de la région pour assurer le meilleur coût par rapport à la composition. Les premiers résultats sont déjà là : depuis son lancement, Corbeillo a enregistré 700 clients, en commande unique ou multiple. « Nous continuons notre travail de fond et réfléchissons à diversifier nos corbeilles, pour toucher l’épicerie fine, explique Jonathan Ohlmann. Nous avons aussi pris contact avec Le Fruitier. Nous pensons que le métier de primeurs doit encore plus être mis en avant et nous essayons, à notre niveau, d’y contribuer ».

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