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Congrès Europatat : La digitalisation, au cœur du développement de la filière pomme de terre européenne

Les intervenants du congrès européen Europatat ont partagé leurs visions sur les défis et les avantages offerts par la numérisation au secteur de la pomme de terre.

 

Le président de de l’Association européenne du commerce de la pomme de terre , Gilles Fontaine, a ouvert le congrès européen se déroulant cette année à 100 % en digital.
© (Capture d'écran conférence digitale Europatat)

Sous le titre général « Restez connecté – de nouvelles stratégies pour le secteur de la pomme de terre », l’édition 2021 du congrès Europatat, qui s’est tenue de manière virtuelle le 10 juin, a exploré comment le secteur de la pomme de terre peut tirer le meilleur parti de la numérisation.

Le thème avait été déjà effleuré lors de la précédente édition il y a deux ans, avant la crise Covid-19, a rappelé en introduction Gilles Fontaine, président de l’Association européenne du commerce de la pomme de terre : « La digitalisation, c’est aujourd’hui, pas pour demain, et pour toutes les entreprises de la filière », a-t-il martelé.

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Prochaine étape : mieux appréhender les demandes du consommateur

Le développement du numérique est déjà une réalité comme l’a rappelé Lilian Escalion, directeur Europe HZPC : « L’obtention est un secteur de haute technologie : les méthodes de cuisson, la tenue du produit, tous ces éléments entrent dans une database qui permet de sélectionner les variétés qui offriront un potentiel succès. La digitalisation est pour nous une réalité ».

Mais, pour lui, l’étape suivante est de mieux appréhender les demandes du consommateur. « Il existe de multiples bases de données couvrant ce domaine qui nécessitent d’être décryptées mais aussi d’être interconnectées pour acquérir une meilleure compréhension du consommateur. Il faut dix ans pour développer une nouvelle variété de pomme de terre et cinq pour la lancer sur le marché. Nous essayons de prédire le marché de demain avec les données d’aujourd’hui. Une plus grande intégration tout au long de la chaîne est nécessaire », a-t-il plaidé.

Il est rejoint sur ce point par Felipe Médina, secrétaire général technique de l’Asedas (l'équivalent de la FCD espagnole) : « La technologie permet une segmentation plus forte de l’offre. De plus, le consommateur recherche des informations sur le produit : il faut être en mesure de répondre avec des données basées sur la science. Les clés de la compétitivité de demain, c’est la supply chain, le marketing bien sûr, mais surtout une connexion renforcée entre producteur et consommateur ».

 

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