Univers Tomate
Clarifier la segmentation de l’univers tomate

Avec 12,2 % des sommes dépensées (source Kantar Worldpanel 2007-2008-2009), juillet est le meilleur mois de la tomate tant en valeur qu’en volumes. Le poids de l’univers tomate dans le marché des f&l impose des stratégies commerciales spécifiques. Les conclusions du dernier baromètre CTIFL le confirment. Les attentes des consommateurs ne se résument plus à l’aspect du produit et à la diversité de l’offre. Le mode de présentation et la clarté de cette offre sont des critères importants pour faciliter les achats et permettre aux consommateurs de prendre des repères dans ce segment.
Favoriser l’impulsion
La diversité de l’offre tomate impose de définir une stratégie d’implantation spécifique. En effet, une implantation claire de l’offre facilitera l’achat des basiques (ronde et grappe) et favorisera l’achat d’impulsion des variétés de segmentation (cocktail, cerises, cœur de bœuf, etc.). Cependant, si ces grandes familles sont faciles à identifier, il ne faudra pas négliger l’offre de chaque groupe variétal. Soyez vigilants sur la logique merchandising de ces groupes. Organiser les classiques par type de conditionnement pour séparer les niveaux de gamme. La sous-famille “segmentation” peut rapidement proposer de nombreuses références avec la diversité variétale : petits calibres cocktails et cerises, ou des offres “tomates anciennes”. Proposer une implantation par utilisation : apéritif, salade, cuisson… Il n’existe pas forcément d’implantation type, à vous de la définir en fonction de votre offre en gardant à l’esprit de faciliter sa visualisation par vos clients.
L’origine, un critère important
Le dernier baromètre CTIFL sur les comportements d’achat des consommateurs de tomates a été édité en 2008 (étude réalisée en 2007). Entre autres informations sur la typologie des consommateurs de tomates et leur appréciation des variétés, cette étude fait le point sur l’évolution des critères de choix entre 1998 et 2007. On constate que si la fraîcheur, le prix, l’aspect et la fermeté restent les critères dominants, leur importance est en baisse (sauf le prix). Les critères de parfums, de variétés, d’origine (France précisément) et de présentation sont en progression. Plus généralement, on y apprend que si la tomate garde une place prépondérante dans le panier de la ménagère, il n’en reste pas moins que la satisfaction concernant son goût (notamment pour les basiques rondes et grappe) est en forte baisse. Les nouvelles préoccupations environnementales sont aussi exprimées par les acheteurs de tomates avec des attentes de garanties fortes quant à leur mode de production.