Bretagne : Se former aux productions horticoles
Le Brevet Professionnel « responsable d’atelier de productions horticoles » alterne les connaissances théoriques et pratiques. Il permet d’obtenir la capacité professionnelle agricole. Geoffrey Darras a décidé de suivre cette voie.
Le Brevet Professionnel « responsable d’atelier de productions horticoles » alterne les connaissances théoriques et pratiques. Il permet d’obtenir la capacité professionnelle agricole. Geoffrey Darras a décidé de suivre cette voie.
Après une première expérience professionnelle, Geoffrey Darras a décidé de suivre la voie du végétal et de rejoindre le Lycée horticole de Saint-Ilan (Côtes d’Armor) en formation continue BP RAPH (Responsable d’atelier de productions horticoles). Le jeune homme a trouvé ce qui lui plaît. Le grand air, les plantations, les semis, le bouturage… sa voie, ce sont les productions végétales et il s’y sent bien, à sa place. Agé de 28 ans, il a intégré en septembre dernier une formation d’une durée de neuf mois : les enseignements théoriques et pratiques sont conduits au lycée. La formation dispensée est de niveau 4, proposée par le réseau Arep (Association régionale d’éducation permanente). Le diplôme est reconnu comme conférant la capacité professionnelle agricole.
Stages en milieu professionnel
Après un BEP en restauration par apprentissage à Lamballe, Geoffrey Darras tourne le dos au métier de cuisinier et travaille plusieurs années dans l’agro-alimentaire, «sans la lumière du jour », dit-il pour expliquer pudiquement son envie de changement. Après un bilan de compétence, des stages de quelques jours via Pôle Emploi le dirigent dans une pépinière, puis un troisième en maraîchage, et le confortent dans sa décision. Il trouve la formation continue en horticulture de l’Arep en intégrant un groupe de 11 stagiaires, âgés de 22 à 60 ans. L’exploitation horticole de Saint-Ilan est le support des travaux pratiques sur un plateau technique où se mélangent floriculture, maraîchage sous serre, plein champs (conventionnel et biologique), pépinière. Semis de radis, plantations des salades sous les tunnels, palissage des tomates sous serre, rempotage… Sans oublier la mécanique. Geoffrey Darras a réalisé son premier stage d’une durée de trois semaines chez un pépiniériste. Le second sera dans le maraîchage bio. Le brevet professionnel en poche, Geoffrey Darras, souhaite travailler comme « salarié dans un premier temps ». Reste à savoir vers quelle production végétale son cœur balancera.
Emmanuelle Le Corre