Belgique : Malines enregistre une hausse de chiffre d’affaires
Après une année 2004 en forte baisse, le chiffre d’affaires de la Criée de Malines pour l’année 2005 atteint 228 ME et s’inscrit à nouveau dans une courbe ascendante après la contre performance de 2004. Ces résultats sont à attribuer à un meilleur prix moyen enregistré cette année pour les légumes, la production étant quasi inchangée comparée à 2004. L’année est donc honorable pour presque tous les produits, sauf pour les poivrons. Avec 137 000 t, les tomates restent le produit phare de la Criée de Malines et comptent pour la moitié du total des arrivages de légumes dont 38 % correspondent à des tomates grappes. Contrairement aux années précédentes, la production de tomates grappes a tendance à stagner. Le prix de la laitue et autres espèces de salades a progressé de plus de 35 % et celui de la mâche de plus de 45 %. Le prix des choux-fleurs et des poireaux a augmenté de 15 %. Mais l’année 2005 a été très mauvaise pour les producteurs de poivrons dont les prix ont reculé de 27 %. L’endive a vu son prix se maintenir, mais elle traverse une crise structurelle due à la persistance de la surproduction européenne. Dans l’ensemble, la Criée de Malines a réalisé un chiffre d’affaires de 227 589 138 E ce qui correspond à une hausse de 20 % comparée à 2004.
Les prix de l’énergie pèsent sur la rentabilité
Enfin, comme dans tous les pays européens, les prix de l’énergie ont battu tous les records en Belgique et ont pesé lourdement sur la rentabilité des exploitations. En outre, les prix de l’acier ont progressé, en raison d’une demande accrue émanant de la Chine. Ces deux facteurs ont entraîné une forte hausse du prix de revient pour l’ensemble des producteurs, qui pèse aujourd’hui lourdement sur la rentabilité des entreprises maraîchères flamandes. Si en 2005, les prix de la plupart des légumes ont été corrects, cela n’a pas été le cas pour les poivrons.
En ce début d’année, la Criée de Malines estime que la prudence est de rigueur : “Si la tendance à la baisse des prix persiste au printemps, les producteurs devront s’attendre à une année très difficile”, soulignait le communiqué.