Avis mitigés sur le goutte-à-goutte enterré
Disponible depuis quelques années, le système d’irrigation par goutte-à-goutte enterré pose question quant à son intérêt en vergers de fruits à pépins et à noyaux. Après plusieurs années d’essais, il s’avère nécessiter une technicité importante dans sa mise en place et une précision dans son suivi.
Disponible depuis quelques années, le système d’irrigation par goutte-à-goutte enterré pose question quant à son intérêt en vergers de fruits à pépins et à noyaux. Après plusieurs années d’essais, il s’avère nécessiter une technicité importante dans sa mise en place et une précision dans son suivi.
«Le goutte-à-goutte enterré est un système d’irrigation pouvant être performant mais il exige une extrême rigueur dans son pilotage et sa maintenance », résume Philippe Blanc, responsable du programme pêche à la Serfel (30). Et sur la rigueur nécessaire pour conduire ce système d’irrigation, tous les techniciens suivant les essais depuis six ans dans des vergers expérimentaux en France sont unanimes. Car si le goutte-à-goutte enterré peut permettre une fertirrigation au plus près des besoins de l’arbre tout en facilitant la gestion des adventices, il nécessite une vigilance particulière sur de nombreux points et certaines erreurs peuvent être irrémédiables. « A la station expérimentale de la Pugère (13), le système de goutte-à-goutte enterré a été proposé dans l’objectif de faciliter le désherbage mécanique, limiter les attaques liées aux animaux, améliorer l’efficience de la fertirrigation et économiser l’eau », explique Marie Charreyron, ingénieure pomme sur cette station. Le système est loin de répondre à l’ensemble de ces objectifs sur toutes les espèces et dans toutes les régions.
Lire la suite dans le numéro 359 de Réussir Fruits & Légumes