Transformation
Altho se développe à l’export et en bio
Altho, spécialiste français de la chips, poursuit sa croissance en France et à l’export. Le bio augmente de 50 % tous les ans.
Altho, spécialiste français de la chips, poursuit sa croissance en France et à l’export. Le bio augmente de 50 % tous les ans.
En 2018, le spécialiste français de la chips Altho a commercialisé 27 500 t de chips de pomme de terre et 120 t de chips de légumes, pour un chiffre d’affaires de 110 M€. 15 % sont vendues sous la marque Brets, qui tire désormais la croissance, le reste sous marques de distributeur. 1 500 t ont été commercialisées à l’export. En 2018, l’entreprise basée à Saint-Gérand (Morbihan), a notamment lancé la marque Brets en Italie et en Belgique. Et en 2019, elle prévoit une croissance de 20 % des ventes sur ces pays. 3,3 M€ ont par ailleurs été investis pour développer la production de chips de légumes, pour la France et pour répondre à la demande du distributeur espagnol Mercadona, nouveau client pour Altho qui s’ouvre ainsi un marché important, le leader de la GMS espagnole consommant à lui seul plus de 15 000 t de chips par an (cf. FLD Hebdo du 31 janvier). « L’export est aujourd’hui un axe fort de développement », souligne Laurent Cavard, directeur d’Altho.
Un autre axe est le bio. Lancé en 2011, sa part augmente tous les ans de plus de 50 %. En 2018, 450 t de chips de pomme de terre bio ont été commercialisées par Altho, dont 25 % sous la marque Brets. Et l’entreprise prévoit de doubler ses ventes en 2019. « La principale difficulté en bio est l’approvisionnement en pommes de terre françaises, les rendements en bio pouvant fortement varier selon les conditions climatiques », précise Laurent Cavard. Pour sécuriser ses approvisionnements, essentiellement assurés par la Bretagne en conventionnel, Altho a donc élargi ses zones d’approvisionnement pour le bio au Nord, à la Champagne et aux Landes. Deux références de chips bio aromatisées, thym-romarin et oignon-ciboulette, ont par ailleurs été lancées en 2018 et seront développées en 2019. Des efforts importants sont faits aussi en conventionnel pour réduire les traitements sur les pommes de terre.