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Agriculture urbaine : comment Nature Urbaine veut utiliser l’IA pour optimiser ses rendements ?

L’ECE, grande école de l’ingénierie numérique et Nature Urbaine viennent de nouer un partenariat pour le développement de solutions scientifiques d’optimisation de la production alimentaire.

collones de cultures aéroponiques avec fraise
Le rooftop maraîcher, de Nature urbaine, situé à Paris Porte de Versailles, produit près de 200 kg de fruits et légumes chaque jour en saison, issus d’une trentaine d’espèces différentes, en aéroponie et hydroponie, permettant d’économiser jusqu’à 90 % d’eau.
© Philippe Gautier-FLD (Photo d'archive)

Nature Urbaine, la ferme urbaine installée au parc des expositions de Paris à la Porte de Versailles, et l’ECE, grande école de l’ingénierie numérique (groupe OMNES Education) ont signé un partenariat afin de développer de nouvelles solutions technologiques d’optimisation de la production alimentaire. Ce rapprochement entre les deux partenaires passera notamment par la mise à disposition d’une équipe d’experts placée sous la responsabilité conjointe de la direction de la recherche et de la majeure « énergie et environnement » de l’ECE dont l’objectif sera de trouver des solutions d’optimisation des rendements agricoles.

Agrovoltaïsme, modélisation et algorithmes

Ce  projet collaboratif sera organisé selon trois thématiques :

-             L’intégration des données et la modélisation d'une base de connaissances (traitement des données, construction d'un modèle sémantique, développement de règles d'inférence pour identifier les situations à risque)

-             L’analyse prédictive de « l'état de santé » de la ferme et recommandations d'actions (Prétraitement et analyse des données de la ferme, utilisation d'algorithmes d'apprentissage automatique)

-         L’optimisation des ressources environnementales (état de l’art, bénéfices et contraintes en agrivoltaïsme, retour des expériences, l'intégration d’un système test d’agrivoltaïsme sur le site de la Porte de Versailles, prise en charge des nouvelles conditions environnementales dans les algorithmes d’apprentissage automatique) 

« Le partenariat entre l’ECE et Nature Urbaine s’avère tout à fait dans l’ère du temps car il établit une passerelle entre le monde du numérique aux possibilités quasi infinies et celui de l’Agriculture Urbaine qui œuvre pour la résilience des villes. L’ECE peut apporter une réelle valeur ajoutée dans l’optimisation du fonctionnement des fermes urbaines connectées grâce à la maitrise d’outils numériques actuels d’analyse et de gestion de datas » indique Pascal Hardy, fondateur de Nature Urbaine

 

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