Les raisins secs d'Afrique du Sud veulent profiter d'un marché français en reprise
Les producteurs sud-africains de raisins secs persistent et signent sur leur positionnement ultra qualitatif et responsable sur un marché français en convalescence.
Les producteurs sud-africains de raisins secs persistent et signent sur leur positionnement ultra qualitatif et responsable sur un marché français en convalescence.
Deuxième exportateur de raisins secs vers l’Union européenne, l’Afrique du Sud nourrit de belles ambitions pour les années à venir : la Fédération des raisins secs d'Afrique du Sud aspire à produire 25% de plus d'ici 2025, passant ainsi de 76 000 t à 100 000 t annuelles.
Une production en constante progression
La production de raisins secs en Afrique du Sud a connu un beau dynamisme. Elle est déjà passée de 48 000 tonnes en 2013-2014 à 76 000 tonnes en 2020-2021. Parmi cette production, 14 000 tonnes représentent les raisins secs Golden & Currants et 59 000 tonnes en raisins secs Sultanine et autres raisins secs. Sur 15 000 hectares, la Fédération produit de nombreuses variétés : Crimson, Thompson, S.A. Sultanine, Flame, Midnight, Currant et Golden.
Profiter d’un marché français en reprise
Après deux années complexes, le marché des raisins secs en France devrait de nouveau dépasser les 27 000 tonnes. Si la moyenne des prix reste en deçà de ce que le marché a vécu ces cinq dernières années, celle-ci semble se stabiliser cette année. Toujours menée par un acteur imposant son leadership, la Turquie, l'Afrique Sud joue le jeu du challenger avec un positionnement à contre-courant : le hautement qualitatif avec ses raisins secs grands crus.
Un fort besoin d’identification sur le rayon
Un positionnement qui se révèle gagnant, car malgré des tarifs légèrement plus élevés, ses parts de marché progressent, signe d'un supplément de valeur notable de la part des clients, selon la Fédération des raisins secs d'Afrique du Sud. Elle regrette par ailleurs « le manque de mise en lumière dans les circuits de distribution. La grande majorité des promotions, à savoir 60 %, ne font pas mention à l'origine, un point qui fait clairement défaut aux productions qualitatives telles que celles de l'Afrique du Sud ».