A l’Ouest, (encore) du nouveau pour Le Saint


Nouvelle Aquitaine, nouvel eldorado pour Le Saint ? « Nous voulons dupliquer dans cette région ce que nous avons fait en Bretagne, en tenant compte des spécificités locales qui sont, pour nous, très importantes », annonce Yann Kerdraon. Le directeur général des ventes du réseau a profité du salon Exp’Hôtel à Bordeaux pour présenter, le 20 novembre, la nouvelle carte du réseau en Nouvelle Aquitaine. Pas moins de quatre acquisitions dans tous les secteurs de l’alimentaire : CBS (ultra frais, charcuterie, plats cuisinés…) ; Matembal (Boulangerie-pâtisserie), Grau (viande) et Estiveau (volaille). En fruits et légumes, le réseau a acquis, en avril dernier, Simexpa Prim’Adour basé à Bayonne (Pyrénées Atlantiques).
Côté fruits et légumes toujours, le site de Sainfruit à Mazères (Ariège) s’agrandit. Aux 4 500 m2 actuels seront ajoutés 2 500 m2 de chambres froides et 400 m2 de bureau. C’est sur ce site qu’est prévu le déménagement de la station de conditionnement f&l Roblédo (actuellement à Marmande en Lot-et-Garonne) que Le Saint a rachetée fin 2016. Ceci « dans un logique logistique », précise Yann Kerdraon. La partie conditionnement sera ainsi plus proche du site de Saint-Loubès (Gironde).
Les travaux ont débuté en octobre. L’emménagement est prévu au printemps 2018.
Autre actualité grâce à l’expertise de Roblédo, Sainfruit crée sa marque bio. Baptisée Biodélices, elle regroupera tous les produits bio de Sainfruit. Elle fera son apparition dans les rayons de la GMS à partir du 1er décembre 2017.
Pourquoi la Nouvelle Aquitaine ? « Parce que le contexte économique y est intéressant, répond Yann Kerdraon. Les sociétés qui nous rejoignent nous ressemblent, elles dans un esprit familial ».
Mais où s’arrêtera le réseau Le Saint ? La Nouvelle Aquitaine ne sera pas la seule région à marcher dans les pas de la Bretagne pour le réseau, mais « il est encore trop tôt pour en parler », conclut Yann Kerdraon.