D’une semaine à l’autre
A la une : les sacs plastiques, l’encadrement des prix et l’organisation économique
La proposition de taxe sur les sacs plastiques pour les fruits et légumes est dénoncée par la FCD et l’UNFD. Pierre Lellouche se rend au congrès de Coop de France.
Projet d’une taxe sur les sacs plastiques pour les f&l
La Commission des Finances de l’Assemblée nationale a adopté le 23 novembre un amendement du député (UMP) Charles de Courson. Cette disposition vise à instaurer, à partir du 1er janvier 2014, une taxe sur les sacs plastiques pour les fruits et légumes. « Il s’agit de réduire l’utilisation des sacs pour fruits et légumes à usage unique en matière plastique », explique l’auteur de ce texte approuvé par son collègue (PS) Jérôme Cahuzac, président de la Commission des Finances pour qui il s’agit d’une « excellente mesure, qui a fonctionné pour les autres emballages ». Pour être adopté, ce texte devra être voté en séance publique lors de l’examen, à partir d’aujourd’hui 29 novembre, du projet de loi de Finances rectificative.
Sacs plastiques : opposition de l’UNFD et de la FCD
Dans un communiqué commun, l’UNFD et la FCD « en appellent à la responsabilité du Parlement » pour que ne soit pas adopté l’amendement visant à taxer les sacs plastiques utilisés pour l’achat de fruits et légumes. « Cette taxe, d’un montant de 500 millions d’euros par an, équivaudrait à une hausse des prix des fruits et légumes de l’ordre de 5 % », écrivent les deux fédérations. Certes, « cette taxe ne serait pas acquittée si les commerces substituaient (.) les sacs (.) par des sacs biodégradables », ce qui reviendrait « à tripler ou quadrupler le prix de chaque sac ». « La FCD et l’UNFD demandent aux Pouvoirs publics d’être extrêmement vigilants (.) à ne pas multiplier les taxes sur la consommation ».
Des députés veulent encadrer les prix des produits alimentaires
L’Assemblée nationale examinera, à partir du 1er décembre, la proposition de loi visant à encadrer les prix des produits alimentaires déposée par le député (PC) André Chassaigne. Ce texte propose d’étendre l’application du coefficient multiplicateur à l’ensemble des produits alimentaires, d’instaurer un prix minimum indicatif pour chacun des produits alimentaires et de mettre en place des négociations annuelles sur les prix permettant de déterminer un prix plancher d’achat aux producteurs. Ce texte a été rejeté par la Commission des Affaires économiques.
Lellouche à l’assemblé générale de Coop de France
En déplacement dans le Gers avec le Président de la République, le ministre de l’Agriculture ne se rendra pas au congrès de Coop de France qui se tient ce mardi 29 novembre à Paris. Son intervention sera remplacée par celle du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Pierre Lellouche.
Le Maire aux Restos du Cœur
Le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire devait participer lundi 28 novembre à l’ouverture de la 27e campagne des Restos du Cœur.
Bilan de l’organisation économique : Malpel prend sa plume
La loi de modernisation de l’agriculture prévoyait qu’un « bilan de l’organisation économique de la production et de l’efficacité des différents modes de commercialisation » devait être réalisé avant le 1er janvier 2012. C’est Georges-Pierre Malpel, inspecteur général de l’agriculture, qui est chargé de la rédaction de ce bilan. Il lui a été demandé de se consacrer plus particulièrement aux secteurs des fruits et légumes et de la viande.