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« Écoles fermées, 70 kilos de viande bovine à écouler »

A la ferme des courbes, à la Flèche (Sarthe) sont élevées 180 mères en système naisseur engraisseur. Une partie des femelles est vendue en direct à deux collèges et une cuisine centrale. Il a fallu s'adapter en urgence à la fermeture des cantines de ce printemps 2021.

Christine Hautreux, système naisseur engraisseur de 180 mères, 3 UTH à la Flèche dans la Sarthe. © La Ferme des Courbes
Christine Hautreux, système naisseur engraisseur de 180 mères, 3 UTH à la Flèche dans la Sarthe.
© La Ferme des Courbes

« Nous commercialisons une à deux bêtes par mois en vente directe soit 15 à 18 femelles par an" explique Christine Hautreux. "La vente directe représente 51 % de nos volumes de ventes en femelles finies (soit 7 800 kg carcasse par an) et 64 % en valeur de ventes sur cette catégorie d’animaux. Notre clientèle se compose de particuliers mais aussi de collectivités. Par ce biais, on passe une moitié de carcasse au minimum voire un peu plus. On travaille avec deux collèges et une cuisine centrale qui fournit de son côté une école primaire et maternelle, un foyer logement et une société de portages de repas.

Pour notre dernière femelle de 590 kg carcasse, 180 étaient destinés aux collectivités. Et avec la fermeture des cantines scolaires, on s’est retrouvé avec 70 kg de viande sur les bras. Heureusement que la cuisine centrale reste ouverte avec le portage de repas, ce qui a limité le stock d’invendu.

Lire aussi : Vente directe : bien calculer son prix au kilo

Nous n’avons pas suffisamment de temps pour faire les marchés. On a donc décidé de faire appel à notre clientèle comme lors du premier confinement. Période qui nous avait permis d’attirer de nouveaux acheteurs qui se sont rendu compte qu’ils pouvaient trouver de la viande de qualité près de chez eux. Les particuliers se sont montrés intéressés et solidaires. Cette période est heureusement plus facile à gérer car la demande en mai et juin dans des collèges est moindre que celle de la rentrée scolaire.

Par ailleurs, notre atelier de découpe a été contraint de fermer ses portes pour une semaine en raison de cas de Covid-19. Aussi, notre carcasse a été dépiécée et mise sous vide pour être gardée trois semaines supplémentaires. Il a donc été nécessaire de prévenir nos clients d’un retard d’une semaine dans la livraison de leur colis de viande. »

Lire aussi :  Bruno Cassar dans le Tarn : "des halles fermières pour mieux vendre la viande bovine"

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