Marché du frais
[Coronavirus Covid-19] Pomme de terre fraîche : l’engouement continue…
À l’aube de cette 4e semaine de confinement, l’engouement des Français et des Européens pour la pomme de terre française fraîche continue sur sa lancée.
À l’aube de cette 4e semaine de confinement, l’engouement des Français et des Européens pour la pomme de terre française fraîche continue sur sa lancée.
L’engouement pour le produit pomme de terre a continué lors de la troisième semaine de confinement. « Il a été un peu moins fort que lors des deux premières semaines, témoigne Ali Karacoban, responsable des affaires économiques du CNIPT interrogé par FLD le 7 avril au matin, mais il continue ». La hausse des ventes s’observe surtout dans les circuits de proximité, moins dans les hypermarchés moins fréquentés depuis le début du confinement. « Tous les formats bénéficient de cet engouement, précise Ali Karacoban, les formats familiaux bien sûr, mais aussi les petits formats (personnes âgées, petits foyers), tout comme le cœur de gamme. » Même les produits premium font une croissance à deux chiffres depuis le début du confinement : les produits du terroir mais aussi le bio. Particularité de la période de confinement : les achats de pommes de terre s’effectuent plus en début de semaine, alors qu’habituellement, ils se font plutôt en fin de semaine.
« On observe de plus en plus d’attrait pour les produits plaisir », poursuit Ali Karacoban. La pomme de terre primeur, bien mise en avant, fait partie de ces produits. Sur les étals actuellement la primeur de Noirmoutier, de Bretagne et un peu du Roussillon. « Au fur et à mesure des arrivées de la primeur, les mises en avant s’amplifieront », annonce Ali Karacoban.
À l’export, sur nos marchés historiques (Espagne, Italie, Portugal, Allemagne et pays de l’Est) l’engouement est le même. Sur ces marchés, la France fournit des pommes de terre de qualité, lavées et conditionnées pour le circuit de la grande distribution. Dans ces pays aussi le confinement favorise les ventes de pommes de terre. L’Union européenne constitue 96 % des exportations de pommes de terre françaises. Pour le grand export (Moyen Orient essentiellement et Asie du Sud-Est), la situation est plus compliquée et impacte les acteurs très spécialisés.