[Contenu partenaire- Vidéo] « 10 000 euros de revenus grâce au croisement dans mon élevage laitier »
Le GAEC de Crocomby mise sur le croisement de ses Montbéliardes avec de la semence Charolaise pour accroître son revenu. La plus-value représente 10 000 euros par an sur cette exploitation qui compte 100 vaches laitières. L’élevage s’appuie sur les taureaux YPERIOS Excellence, proposés par AURIVA-Elevage.
Le GAEC de Crocomby mise sur le croisement de ses Montbéliardes avec de la semence Charolaise pour accroître son revenu. La plus-value représente 10 000 euros par an sur cette exploitation qui compte 100 vaches laitières. L’élevage s’appuie sur les taureaux YPERIOS Excellence, proposés par AURIVA-Elevage.
200 euros de plus-value sur les veaux croisés : tel est le constat de Jean-Paul Laffay. Installé à Ampepluis (Rhône) avec sa mère et son frère, l’éleveur calcule la rentabilité de ses veaux croisés. « Comparés à ceux en race pure, on gagne 200 euros lorsqu’ils sont vendus à 4 semaines. Sur l’exploitation, nous vendons une cinquantaine de veaux charolais par an. C’est donc 10 000 euros de revenus supplémentaires », explique l’éleveur. Le programme YPERIOS Excellence d’AURIVA-Elevage propose des animaux sélectionnés sur la facilité de naissance, les performances en élevage et les aptitudes bouchères.
Outre les veaux, 15 à 20 génisses croisées Montbéliard-Charolais sont engraissées chaque année sur l’exploitation. « Nous les engraissons quand les cours des veaux sont un peu plus bas ».
Semence sexée et croisement optimisés grâce au génotypage
Le croisement n’est pas nouveau dans cet élevage mais la démarche s’est intensifiée avec la généralisation du génotypage. Chaque année, le GAEC élève 20 à 25 génisses de race montbéliarde. L’utilisation de semences sexées permet d’optimiser le renouvellement du cheptel laitier en développant le croisement. Jean-Paul Laffay n’a donc pas hésité les conseils de son inséminateur XR Repro pour améliorer son revenu. « Nous sommes dans une approche sécurisée. Nous ne prenions pas de risques et nous nous sommes vite aperçus que ce n’était qu’un plus ». Concrètement, toutes les génisses sont génotypées : 25 % des inséminations sont réalisées avec de la semence sexée sur les meilleurs animaux. « Ensuite, 15 % des bêtes reçoivent la semence conventionnelle. Enfin, nous faisons des croisements charolais sur le reste du troupeau, avec moins de valeur génétique », détaille l’éleveur.
Plus de revenus avec le même coût de la génétique
Avec cette stratégie, les charges liées à la génétique sont maîtrisées. Les tarifs plus élevés des semences sexées sont compensés par l’achat des paillettes de taureaux charolais. «Depuis que nous avons intensifié l’élevage de veaux croisés charolais le montant total de notre génétique n’a pas augmenté à la fin de l’année ».
Plus de revenus avec la même charge de travail
Si le revenu de l’exploitation a augmenté, le temps de travail des éleveurs est resté constant. Jean-Paul Laffay s’oppose d’ailleurs aux idées reçues : « Le vêlage des veaux charolais n’est pas plus compliqué que pour la race Montbéliarde. Les taureaux YPERIOS Excellence sont vraiment basés sur la facilité de vêlage. On ne prend donc aucun risque avec le croisement ».