[DOSSIER] Maîtrise des charges indispensable pour les éleveurs caprins fermiers sud Méditerranée transformant plus de 30 000 litres
Maximiser la valorisation du lait et surtout maîtriser les charges alimentaires sont la clé dans les systèmes sud méditerranéens transformant plus de 30 000 litres de lait par an.
Maximiser la valorisation du lait et surtout maîtriser les charges alimentaires sont la clé dans les systèmes sud méditerranéens transformant plus de 30 000 litres de lait par an.
Les producteurs fermiers du système « sud Méditerranée, 30 000 litres de lait et plus » sont localisés sur la région Provence Alpes Côte d'Azur et sur l’ancienne région Languedoc Roussillon. Les systèmes alimentaires rencontrés sont très divers avec une utilisation importante des surfaces pastorales dans beaucoup d’élevages. Avec un peu plus de 60 000 litres de lait transformés, ils sont assimilables aux éleveurs de taille équivalente des autres régions mais avec toujours une valorisation du lait dépassant les 2,5 €/litre. Un salarié est présent dans presque toutes les exploitations.
Salariat très fréquent
Les charges supplétives (rémunération du travail exploitant sur la base de deux Smic/UMO et du capital) pèse pour près de 50 % dans le coût de production. La maitrise des charges alimentaires, la productivité des animaux mais surtout la maximisation de la valorisation du lait sont des caractéristiques des éleveurs se rémunérant le mieux.
En dessous de 1 500 €/1000 litres de rémunération permise par le produit, il est difficile avec les productivités observées, d’atteindre une rémunération supérieure à deux Smic/UMO. Avec des productivités inférieures à 20 000 l/ UMO, il faut approcher les 2 000 €/1000 litres de revenu permis par le produit.